lundi 14 décembre 2015

Visite à l'EALC le 30/11/2015

Bonjour,

Voici quelques nouvelles toutes fraiches d'EALC.

Tout d'abord en arrivant grosse surprise ! Plus de Nord 262 sur le parking ! Je vous rassure tout de suite, il n'est pas parti très loin, il a été placé sur des plots en bétons à proximité de l'accueil du musée. il est ainsi un peu plus visible depuis la route et pourra ainsi attirer l'attention des futurs visiteurs.




Le Nord 262 devant les locaux d'EALC avec son drapeau français.




Cet appareil est arrivé en vol depuis Nîmes Garons le 24/06/2009, voici 6 ans, il est le dernier nord 262 de la marine à avoir voél




C'est également le prototype du Nord 262 version E (école) développé par la marine dans les années 80 à l'atelier industriel aéronautique de Cuers, il est facilement distinguable du Nord 262 A grâce au radar sous le fuselage mais également aussi grâce aux détecteurs de radar en extrémités d'ailes et du fuselage.





Aujourd'hui seul 2 Nord 262 E sont préservés, le Nord 262 E N°72 au musée de l'air du Bourget et le 60 à Corbas.

Le train d'atterrissage principal sur son nouveau piédestal, on distingue à l'avant les graviers ayant servis à faire une rampe pour le placer sur les plots.




Novembre 2015 les hangars d'EALC, anciennement abritant les appareils du 5ème GHL de l'Alat jusqu'en 1998
















Entre les deux hangar, l'Ouragan est à l'abri mais n'est pas encore sur ses pattes, le travail de ponçage est bien avancé. Les pièces corrodées du train d'atterrissage principal ont été remplacé par des pièces de mystère IV A assez proches. Il va bientôt pouvoir être mis en croix. A l'issu de ce travail il pourra rejoindre les hangars pour la poursuite de la restauration.









Derrière le bidon de l'Ouragan, l'étendard IV M 36 attend toujours son sort.



Le logement des canons Hispano Suiza de 20mm sous le cockpit.

les premières recherches sur l'histoire de l'appareil oriente vers la restauration du 297 aux couleurs de l'escadron 2/4 La Fayette. Toutefois étant donné le temps que prend une restauration ce choix a largement le temps d'évoluer ! Si vous avez des informations sur l'histoire de cet avion nous sommes toujours preneurs !








la plaque Messier sur l'un des train d'atterrissage



La plaque de la voilure, fabriquée en juillet 1953 à l'usine SNCASO de Nantes Bouguenais. Il ne s'agit pas de la voilure d'origine de l'appareil puisque c'est celle du MD 450 N°323.

On voit bien le travail de ponçage sur la cellule

L'intérieur de l'appareil depuis la tuyère.

A l'avant on voit parfaitement bien le logo Ouragan, pas sûr cependant qu'il soit toujours là après restauration
Pour les curieux, nous sommes sous l'emplanture gauche en direction de l'avant droit.




J'ai pu réaliser quelques photos supplémentaires de l'état du cockpit.




Avant de retrouver un cockpit d'Ouragan il y a du travail mais une partie des instruments est déjà en restauration, pour ce qui manque, il faudra compléter...








Côté gauche, on voit bien la manette des gaz similaire à celle du mystère IV


Toujours en direction de la planche de bord. Les interrupteurs sont très similaires au MD312 qui est un contemporain de l'Ouragan.

En regardant vers le bas. Il est encore difficile de se faire une idée de la cabine lorsque elle est totalement équipée !










Derrière lui, le T-33 dont la cellule est mise à nu. Il semble que sa future décoration ait été trouvée, celle qu'il portait en 1972, avec ses bandes Day Glow et les bidons ornés d'un petit liseré rouges/orange, ça devrait être beau à voir une fois fini mais le travail ne manque pas !





L'état actuel du T-33

La décoration qu'il devrait porter, on distingue même sur la dérive le logo SFERMA que l'on a retrouvé sur la dérive.




A l'intérieur comme pour l'Ouragan, il faut un peu d'imagination !





Le cockpit avant




Le cockpit arrière






Toujours à l'arrière.



Dans le hangar nord, les deux sièges éjectables

A proximité l'aile du T-33 avec les trains d'atterrissages remontés et fonctionnels !

Côtés droit comme gauche !

un des bidons de l'appareil.









Enfin, derrière le T-33 se trouve le tronçon de concorde dont j'ai fait quelques photos supplémentaires.




















Le mystère 20 est pour l'instant bloqué par l'ouragan, il ne peut bouger.









Côté hangar sud, les avions sont quasiment tous totalement terminé donc il y a peu d'évolution à noter (en tout cas dans les choses visibles).









Le cockpit du mirage 2000 se regarni peu à peu (à l'avant et à l'arrière)


Sur le cockpit avant, on distingue une image placée sur le radar pour mieux visualiser son apparence en fonctionnement.










A l'avant, sur le côté gauche du cockpit, il manque encore un altimètre.





A l'arrière, Sur le côté gauche il manque les jaugeurs de carburant















Côté droit il manque aussi un altimètre



Le manche du mirage 2000, il y a déjà plus de boutons que sur les générations précédentes mais on n'en est pas encore à la "boutonique" du rafale.



A gauche, derrière la manette des gaz.






Côté extérieur pas de changement  notable

si ce n'est le phare de ravitaillement en vol qui est maintenant en position sortie.


La muséographie évolue encore  un peu avec encore un peu plus de panneaux explicatifs notamment sur le mirage III R où l'on peut voir les différents nez ayant équipés la série des mirage III Français (excepté le III BE).


Sous le nez Du Mirage IIIR, un nez de mirage III E et le Radar Cyrano associé.


Une présentations des différents espaces d'EALC.

Le mirage F-1 C N°202 (ex-EQ-30)







Sur le jaguar A, on peut maintenant voir un groupe de parc qui est branché derrière le canon DEFA.







le Jaguar E continue de faire le bonheur des visiteurs qui peuvent s'installer à bord.




Jaguar, mirage IV et mirage III R, de plus en plus d'appareils sont terminés !




Un Lycoming de 300ch est en train d'être préparé pour intégrer la salle des moteurs et ainsi permettre d'expliquer le moteur à plat.

Dans le hangar sud, un Rolls Royce Nene permet de présenter les moteurs à réaction, avec compresseur centrifuge et chambre de combustion annulaire.


Sous le Potez 6D, une glace permet de voir le vilebrequin et les bielles.


L'Atar 9C avec un nouveau panneau explicatif.









Côté hangar nord:


le chantier sikorsky S-55 n'a pas encore démarré, mais les pièces qui vont être nécessaires sont au moins en partie déjà présentes.


La poutre de queue

Les pales qui sur S-55 sont en partie en bois et toile

le rotor anticouple.

A l'intérieur le cockpit est pour l'instant vide.

Les portes du moteur à l'avant vont nécessiter un peu de travail.




Bonne nouvelle, le chantier Alouette III a pu démarrer, les pièces manquantes sont arrivées. On peut ainsi la découvrir avec une poutre arrière et des portes d'alouette III de la Gendarmerie.







Alouette III armée de terre avec une porte de la Gendarmerie.

De même que la poutre de queue.

avec le stabilisateur. A l'arrière plan, l'ancienne poutre de queue de l'appareil (que je suppose être en moins bon état).


La meilleure surprise revient au fouga magister qui a commencé à retrouver ses marquages à l'avant gauche et c'est toujours un plaisir de voir la minutie des marquages de maintenance. A n'en pas douter, les maquettistes pourront s'en inspirer sans craindre d'éventuelles libertés prises par rapport à la réalité.
Le Fouga CM 170 N°124, maintenant, cela se voit !

L'insigne de la SALE 2 (Section Aérienne de Liaison et d'Entrainement) de la 2ème escadre de chasse de Dijon, le bleu pour le 1/2 Cigognes, le jaune pour le 2/2 côte d'or, et le rouge pour le 3/2 Alsace avec une des escadrilles respectives de chacun des trois escadrons, la SPA 3 pour le 1/2, la SPA 57 pour le 2/2 et pour le 3/2, c'est une des couronnes du blason de l'alsace. Le Fouga 124 portait cet insigne en 1972.

Les marquages sont reconstitués avec la plus grande précision!

le côté droit est encore vierge mais plus pour très longtemps !

A l'arrière il reste également pas mal de marquages dont les cocardes du fuselage.





Côté Jodel D92, l'avion retrouve petit à petit ses câbles de gouvernes, les ailerons semblent terminés, il reste à regarder la dérive puis la gouverne de profondeur.

Sur cette ancienne photo, les ailerons n'étaient pas remontés et il manquaient tous les câbles de commandes qui doivent normalement courir le long du longeron


C'est maintenant chose faite les poulies et renvoie nécessaires ont été installés

de même que les ailerons, à droite comme à gauche.

Il reste encore à le faire sur la dérive, mais le câble a déjà été tiré.

Le moteur de l'avion attend son heure dans un coin du local.















 Voilà qui termine cette visite, à bientôt pour la suivante.









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3 commentaires:

  1. Va vraiment faloir que je fasse le voyage de Corbas pour voir ça. Merci pour ce reportage.

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  2. Avec plaisir, je ne serai pas forcément la mais vous serez bien reçu !

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  3. Superbe photos.... On s'était vu au meeting à Nimes fin Septembre dernier

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