Visite au musée de l'aviation EALC le 8 juillet 2016
Bonjour,
Peut être êtes vous en Vacances et si c'est le cas profitez en bien, ce n'est pas le cas d'EALC qui continue les restaurations et les visites durant l'été. Le 8 juillet dernier les bénévoles se sont cependant accordés un peu de repos puisque c'était le traditionnel méchoui.
Pour commencer cet article, un Nord 262 au clair de la lune ...
Au programme bonne humeur et partage tous ça autour de notre nouveau mirage F-1
fraichement remonté et en partie repeint.
Cette soirée était aussi pour moi l'occasion de faire des photos de la collection(rien d'inhabituel jusque là) avec les lumières de la fin de soirée et de la nuit, ce qui donne des résultats un peu différents.
Commençons d'abord par un petit tour des nouveaux arrivants puisqu'il y en a !
D'abord le MS 893 E Rallye (E car il est doté d'un cockpit avec des volants et non un manche) F-BUZA qui nous vient de l'aéroport de Lyon Bron où il volait encore il y a quelques mois au sein de l'aéroclub du CE de l'entreprise Renault Trucks.
Le fuselage du F-BUZA
le longeron d'aile du Rallye
Le moteur Lycoming de 180 ch a été démonté, seul reste le bâti. Il faudra essayer d'en trouver un ainsi qu'une hélice.
La plaque constructeur montre que l'avion a été construit en 1973 par la SOCATA, il porte le numéro 12213.
C'est une joie pour moi de voir cet appareil intégrer la collection car il commence à se raréfier dans les aéroclubs français et au vu de l'importance qu'il a eu pour l'aviation générale en France dans les années 60, 70 et 80, s'eut été vraiment un manque de ne pas en avoir dans la collection ! L'appareil est pour l'instant démonté, ailes et stabilisateur d'un côté, fuselage de l'autre, le cockpit a été vidé et il n'a plus son moteur. Il va falloir travailler un peu pour lui redonner son allure d'avion.
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Autre appareil nouveau mais beaucoup moins connu, le Volksplane F-PYEQ qui nous vient d'encore moins loin puisqu'il est Corbasien, il a juste eu à traverser le terrain pour rejoindre la collection.
Le Volksplane VP-1 a fait son premier vol en 1968, c'est un avion américain créé par l'ingénieur William Evans
Ce Volksplane est un avion de construction amateur, pour 59 $ vous pouvez acheter les plans à la Evans Aircraft Company et le construire vous même, même il vous faudra beaucoup de patience et de rigueur pour mener ce projet à bien !
Il porte le numéro 2251
C'est le troisième avion de construction amateur de la collection avec le Jodel et le Pou du ciel.
Le cockpit du Volksplane
Sur l'avant du fuselage, une citation d'Henri Mignet inventeur de la famille des pou du ciel et précurseur de la construction avion amateur.
Triste nouvelle, Jean Courbouleix qui nous avait fait don de son Croses Criquet (pou du ciel), qu'il avait patiemment fabriqué est décédé au début du mois. Toutes mes condoléances à sa famille s'ils lisent ces quelques lignes.
Maigre consolation, son avion est entre de bonne mains et même s'il ne vole plus, chaque années, des milliers de personnes lèveront toujours la tête pour le voir.
Revenons à des nouvelles plus joyeuses avec le Jodel D9 F-PCOS qui a retrouvé son moteur et son capot moteur, ça progresse vite là aussi !
Avec un moteur et une hélice, ça ressemble déjà plus à un avion.
Le cockpit est toujours vide pour le moment.
A proximité du Jodel, l'alizé contrairement à ce que je vous avait dit la dernière fois n'a pas encore revêtu sa nouvelle livrée, il faut être patient !
Côté alouette III, pas de progrès notable pour cette fois.
La cabine de l'alouette III n'est pas encore passée en peinture
la béquille arrière n'est pas encore remontée
Le fouga, pas tout à fait terminé
le Zipfel qui a fière allure vue de ce côté.
Côté Alcyon, le capot moteur a reçu ses sigles Morane Saulnier des deux côtés.
Le Mystère IV
Le mystère IV présenté à côté du Rolls Royce Nene (il était équipé du Rolls Royce Verdon, un dérivé du Nene)
Une autre restauration touche à sa fin, celle de ce turboréacteur Rolls Royce Nene que vous pouvez voir sur la photo ci-dessous peu après son arrivée alors que sa restauration avait déjà commencée
A son arrivé dans la collection, le Nene avait un aspect passablement usé et sale
Sa restauration est maintenant terminée
l'équipe s'est même attachée à rendre tous les engrenages des boîtiers accessoires fonctionnels (tout était grippé)
Vous pouvez maintenant venir découvrir à Corbas ce réacteur typique de la 1ère génération de réacteur ayant équipé les avions de combat de par le monde.
Passons maintenant à l'extérieur du hangar où le remontage du mirage F-1B est terminé:
Le mirage F-1B N°518 maintenant totalement remonté.
Son nez qui avait été remplacé par le nez d'un mirage F-1CR sur lequel on voyait donc une peinture de camouflage vert et gris a été rempeint (vous pouvez comparer avec la photo ci dessous. Chapeau le peintre, on n'y voit que du feu !
idem pour la verrière avant qui a été repeint en rouge
On ne voit vraiment pas les retouches !
Sur la dérive, pour l'instant, aucune retouche n'a été faite, le travail est plus délicat !
A proximité du mirage F-1, un ancien de l'aéronavale: l'étendard IV M N°36 dont le sort est toujours incertain.
A l'abri pour le moment j'espère qu'il aura une troisième vie après avoir servi jusqu'en 2010 à l'école du personnel du pont d'envol de Hyères.
le T-33 21031 dont j'ai hâte de voir la suite de la restauration !
Dans le hangar sud, j'ai pu sortir le trépied pour tirer le portrait des deux mirage delta
le III du 2/33 Savoie
Et le 2000 du 2/5 Ile de France dont les congénères viennent de défiler sur les champs Elysées cette année toujours dans le même escadron.
Côté salle des maquettes, espace capitaine Ferber de son nom officiel, un lyonnais qui a fortement contribué au développement de l'aviation en France à son balbutiement avant de trouver la mort dans ce qu'on appelait une exhibition aérienne en 1909 à Boulogne sur mer.
Les noratlas Français et leur comparse américain le Fairchild C-119 Boxcar.
A côté le ravitailleur KC-97 Stratotanker dérivé du Boeing B29 suivi d'un B 17
Un beau Lancaster équipé d'une bombe Grand Slam de 10t la bombe conventionnelle la plus puissante de la 2ème guerre mondiale. En 1958, une bombe de ce type servait de décoration à l'entrée de la base de Scampton depuis près de 15 ans lorsque pour faire des travaux il fut décider de la déplacer, c'est à cette occasion qu'on s'est aperçu qu'elle contenait toujours ses 4 tonnes d'explosifs, risquant à tout moment de souffler la moitié de la ville !
L'inusable Transall
Voici les nouvelles étagères réalisées pour accueillir la collection
Pour finir un petit tour vers nos "pots de fleur" à l'entrée du musée, le Nord 262 et le Mystère 20:
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