jeudi 20 juin 2013

L'histoire du Mirage IV P de 1978-1996 (partie 4/5)

Bonjour,

Après avoir vu en détail l'histoire des mirage IV A qui a durée pendant 24 ans de 1964 à 1988, voici celle de son successeur le mirage IV P depuis les premières études jusqu'à la fin de la période "dissuasion nucléaire" c'est à dire pendant 17 ans de 1979 à 1996.







Dans les années 70 Au fur et à mesure des avancées technologiques des systèmes de défense adverses, le concept du mirage IV A/ AN 22 devient de plus en plus vulnérable. La phase d'attaque finale pose problème car le largage de la bombe expose  le mirage IV aux défenses sol-air très concentrées autour de la cible lors du bombardement malgré les CME (contre mesures électroniques).

C'est pour cette raison qu'un nouveau système d'arme, le programme ASMP (Air Sol Moyenne Portée) est lancé en mars 1978. A l'époque l'entrée en service opérationnel prévue en 1985 sur mirage 2000N (version biplace du 2000 capable de pénétration tout temps avec suivi de terrain automatique en TBA (Très Basse Altitude) et vitesse élevée.

Spot'aero
Essai de largage de l'ASMP par le mirage 2000N en soufflerie (ONERA).


Le nouveau missile doit donc avoir une allonge de 30 à 400 km ce qui fait que l'appareil n'a pas à s'approcher des zones fortement défendues prises pour cibles ce qui donne une meilleure sécurité pour l'avion porteur.

En mars 1979, il est décidé de procéder à des études de revalorisation du mirage IV A car la mise en service du mirage 2000N est assez éloignée, (1er vol en février 1983, 1er exemplaire de série en 1987), il faut donc trouver une solution palliative. Le mirage IV dont le retrait avait été planifié en 1985 est donc encore prolongé.

En septembre 1979, le gouvernement accepte la transformation du mirage IV A en mirage IV P. En juillet 1983, on prends la décision de moderniser 18 appareils pour les rendre apte au tir ASMP et maintenir les avions jusqu'en 1996.

Plusieurs avions ont été utilisés afin de mettre en oeuvre ces améliorations:

Étapes:
  • Etude et maquettage du Mirage IV A 03
  • transformation du mirage IV A C/N 8/AG en IVP 01 dit faux proto, qui a servi de banc d'essai du radar ARCANA
CEV Brétigny
Le AG vu au CEV de Brétigny

  • transformation du mirage IV A C/N 28/BA en IV P 02 dit vrai proto.
prototype 02 28 / BA
Décollage du prototype du mirage IV P sans doute le 28/BA aujourd'hui préservé à EALC à Lyon Corbas.
Cazaux 1983
Le IV P 28/BA (celui d'EALC) a volé pour la première fois le 11 mai 1983, il est vu ici lors de ses essais à Cazaux (surement au CEV) avec un lanceur Phimat en point d'emport extérieur droit.  collection Philippe Ricco
Sans doute un des prototype du mirage IV P au roulage à la sortie d'un hangar d'alerte.
  • Validation du système par le CEV à l'aide des avions 4/AC et 7/AF utilisés comme avions de servitude.
essais ASMP
Le 7/AF avec un missile ASMP en emport central, il est vu avec des cocardes "grand format", ce qui commençait à disparaître en ce début des années 80.

essais largage ASMP
Essai de largage d'ASMP, à noter la peinture haute visibilité de l'ASMP.

Les avions sont modifiés par l'AIA de Clermont Ferrand. Les essais des deux premiers avions de développement commencent le 12 octobre 1982 et des essais d'emport ont lieu dès juin 1983. Des tests de fatigue sont également réalisés sur le mirage IV A C/N 8 au CEAT à Toulouse pour vérifier que la structure de l'avion pourra résister à cette utilisation prolongée (rappelons que les avions devaient être retirés du service près de 10 ans auparavant). Les tests fixent les nouvelles limites de l'avion à 7500h pour la voilure et le fuselage (portée ultérieurement à 8200h) et 7000h pour le longeron principal.


Dassault Mirage IV P
Et un mirage IV dans une salle de torture !


Le 30 mai 1983, le 1er mirage IVP de série entre en chantier, il s'agit du C/N 48 BU. Il est réceptionne par l'armée de l'air le 12 février 1985 au CEAM. 5 autres avions sont livrés en 1985 puis 7 l'année suivante et enfin 5 en 1987. Le dernier sera remis le 9 décembre 1987. Le 51/BX ayant été détruit accidentellement un 19ème est transformé puis livré en décembre 1989, il s'agit du 31/BD (pour l'instant à Chateaudun et qui devrait finir sa vie au musée de l'aviation de chasse de Montélimar).




Un Mystère 20P est également réalisé. (Le Mystère 20 182 surnommé "Lyncée l'Argonaute" modifié entre 1983-1985). Cet appareil est aujourd'hui présent au musée Canopée à Chateaudun après avoir été en service successivement à Bordeaux au CIFAS, Cazaux au Bretagne et Luxeuil au CITAC. Il permettait la formation d"équipage de mirage IV à un coût moindre que celle des vrais appareils. Il a été retiré du service en aout 2004 et est présent au CANOPEE depuis 05/2005.

Lyncée l'argonaute Dassault Mirage IV P
l"intérieur du mystère 20 P, à gauche, un poste de pilotage mystère 20 et à droite un poste de pilotage de Dassault Mirage IV P. L'appareil est aujourd'hui présenté sur la Ba 279 de Chateaudun dans la collection CANOPEE.

Dassault Mirage IV P
La place navigateur de mirage IV vu dans le mystère 20 P 182

Dassault Mirage IV P
Comme tous les mystère 20 modifié pour l'entrainement des pilotes de chasse (certains ont des cockpit de mirage III E d'autres de mirage F-1 Cr et d'autres enfin de mirage 2000 N), le 182 porte un surnom: "Lyncée l'argonaute". La structure du mystère a été légèrement modifiée pour accueillir l'hyposcope  du poste navigateur du mirage IV, celui ci se trouve juste sous la porte.


La mise en service du système d'arme mirage IVP/ASMP est prononcée le 1er mai 1986 par le Gascogne sur la BA 118 de Mont de Marsan. Le 5 mai 1986, c'est le CIFAS qui reçoit son 1er mirage IV P. Le 28 novembre 1986, le 13ème mirage IVP de série est livré et permet la constitution d'un second escadron le bretagne à Cazaux.

récapitulatif carrière
La carrière du Mirage IV dans les escadrons de bombardement, de reconnaissance et d'instruction de 1964 à 2005

La transformation du Mirage IV A en mirage IV P consiste à passer d'une instrumentation analogique à une installation numérique (notamment le SNB, Système de Navigation et de Bombardement). Par ailleurs, l'arrivée d'un pilote automatique et d'une centrale inertielle permettent une navigation plus précise. L'ILS donne lui plus de souplesse à l'emploi de l'appareil.


Dassault Mirage IV P
Le nouveau poste de pilotage du Mirage IV P, celui-ci est légèrement remanié par rapport
à la version A, notamment par l'apparition d'un détecteur de menace.

Dassault Mirage IV P

Enfin, les contre mesures électroniques sont améliorées pour faire face aux nouvelles menaces(intégration de nouveaux pods et du système SERVAL développé pour le mirage 2000N).



Dassault Mirage IV P
Les détecteurs Serval du Mirage IV P situés en bouts d'ailes sont les mêmes que ceux du mirage 2000 N




18 mirage transformés en IV P (pénétration) pour utiliser ASMP (air sol moyenne portée) à tête thermonucléaire modulable sont donc transformées, permettant la dissolution des deux derniers escadrons opérant sur mirage IV A le Guyenne en 1986 et le Marne en 1988.

En plus des prototypes, les appareils transformés sont:



Dassault Mirage IV P
Patch arboré par les pilotes et navigateurs ayant plus de 1000 heures de vol
a leur actif sur mirage IV P

11/ AJ
13/ AL
23/ AV
25/ AX
26/ AY
31/ BD
36/ BI
48/ BU
49/ BV
51/ BX
52/ BY
53/ BZ
54/ CA
55/ CB
56/ CC
57/ CD
59/ CF
61/ CH
62/ CI



  • Caractéristiques techniques mirage IV P


Pour transformer le IV A en IV P, il faut refondre totalement le SNB, il est remplacé en grande partie par des équipements numérique en lieu et place des analogiques utilisés précédemment.
La cellule de base n'est pas modifiée. Les principales modifications portent sur l'aménagement des soutes (soute pressurisée et soute radar) en vue de l'installation des équipements spécifiques à la nouvelle mission. Il faut également modifier les ferrures de la voûte bombe pour monter un faux plafond nécessaire à la fixation du lance missile ou du CT-52 de reconnaissance puisque tous les mirage IV A transformés en IV P qui n'y étaient pas aptes en sont rendus capable.
Les postes de pilotages bénéficient d'une refonte complète.

Pour le navigateur, la centrale gyroscopique, le radar Doppler, le calculateur de point électromagnétique  et le radar DRAA 8A sont remplacés par deux centrales à inertie équipées d'un calculateur numérique incorporé et par le radar de recalage ARCANA (Aéroporté Radar Calculateur d'Aide à la Navigation Aérienne). 

Le pilote automatique est conservé mais on lui ajoute la fonction de tenue d'ILS automatique. Système de radionavigation amélioré (VOR+ ILS+markers). pieuvre électrique remplacée.
Contres mesures internes améliorées (certaines qui étaient toujours efficaces sur mirage IV A ont été gardées comme les antennes du système Agasol)

  • Détecteur d'alerte Serval (nouvel équipement développé pour le mirage 2000). Ce système d'écoute radar et de visualisation de l'alerte produit par Thomson CSF dispose d'aériens situés sur les saumons de voilure et de chaque côté du haut du croupion à la base de la dérive ainsi qu'un aérien omnidirectionnel sous la pointe avant de l'appareil.

Dassault Mirage IV P
Localisation des antennes du système serval sur le nez, les saumons d'ailes et le croupion du mirage IV.

Dassault Mirage IV P
  • Alkan F1A: L'assemblage des lances cartouche 104*40 et 84*40 est maintenu dans l'état dans les soutes arrières de l'appareil avec son assortiment de leurres EM et IR.

  • Agasol, donnant déjà d'excellents résultats, le détecteur répondeur ARAD 31A Agasol en place sur la version d'origine est conservé.
Dassault Mirage IV P
Les antennes Sabre du système Agasol


Du côté des contres mesures externes:
  • Phimat: Sur les premiers mirage IVP, un phimat trouvait sa place de chaque côté de la voilure. Ensuite, cette capacité d'emport a été maintenue en raison de sa faible traînée aérodynamique sous la seule voilure droite (par symétrie avec le Barracuda à Gauche) assurant l'autoprotection de l'avion par formation d'un nuage de pailletes EM pour les missions de reconnaissance supersonique (Mach 2).

Dassault Mirage IV P
Décollage Jato du Mirage IV P 53/BZ du 1/91 Gascogne dans les années 90 (l'appareil porte l'insigne de l'escadron sur la dérive), le BZ ou ce qu'il en reste est maintenant à Chateaudun.



  • BOZ 103: C'est un équipement d'origine suédoise intégré par Matra sur le Mirage IV. Le lance leurre Boz (Brouilleur Offensif de Zone) 103 prends le relais du phimat. plus gros que ce dernier dont il triple les capacités, l'Amal 1 B se monte sous l'aile droite et dispense 18 leurres IR double flamme et des leurres EM.
Dassault Mirage IV P
Le pod Boz 103


Dassault Mirage IV P

  • Barracuda: Le pod barracuda de Thomson-CSF est monté au point d'emport extérieur de la voilure gauche du bombardier; l'ARAL 8B y remplace le pod Phimat précédemment installé. Cet équipement détecte, analyse, identifie et contre automatiquement les signaux émis par les radars adverses (radar de poursuite et de conduite de tir à impulsion ou continu) et en assure en un temps de réaction minimum par comparaison avec une bibliothèque interne, le brouillage immédiat multimenace et multisecteur de façon automatique tout en avertissant l'équipage. Ce matériel couvre les bandes de fréquence H à J tout en établissant un compte rendu de vol fournissant les caractéristiques des signaux détectés et des brouillages émis en réponse.
Dassault Mirage IV P
Pod Barracuda
Dassault Mirage IV P
La configuration standard d'autoprotection du mirage IV P.



Le système d'autoprotection du Mirage IV P assure ensuite un dialogue entre les différents récepteurs ce qui permet d'affiner l'identification des menaces.



La pierre angulaire de la modernisation étant tout de même le nouveau missile ASMP. Aérospatiale en est le maître d'oeuvre. Ce missile est décomposé en 2 sous ensemble autonome

  • La tête du missile (avec l'ogive nucléaire modulable de 100kt à 300kt)
  • Le corps du missile en 3 parties: système de navigation, propulseur et entrées d'air latérales (participant pour plus de 50% à sa portance)+ carénages et blocs gouvernes.
L'ASMP est un missile à propulsion mixte de 860kg, il bénéficie des retombées d'un exploit technique de premier ordre, à savoir le booster intégré. Les entrées d'air de l'engin débouchent en effet directement dans la chambre de combustion par des coudes intégrants les allumeurs et les injecteurs  Conception géniale et prouesse technique, dans l'espace vide  de cette chambre de combustion est installé le booster formé par le bloc poudre de l'accélérateur;

Dassault Mirage IV P

Après décrochage du missile, le déroulement de la mise à feu est le suivant:
  • de par la vitesse initiale délivrée par l'avion, le missile tombe en restant parallèle à la trajectoire de ce dernier , l'allumage de l'accélérateur pendant 5 secondes le porte à Mach 2 tout en assurant la compression du carburant dans le réservoir.
  • Après l'arrêt de l'accélérateur par impulsion électrique  libération des opercules des entrées d'air et de la tuyère du booster intégré dans la chambre.
  • Allumage du statoréacteur qui propulse le missile à Mach 3
Dassault Mirage IV P


L'ASMP a un guidage inertiel et peut être tiré à 30km en haute altitude et 100km en basse altitude. Il est déclaré opérationnel en 1986 sur mirage IV P puis sur 2000 N.
Mise au point dans les souffleries de l'ONERA à Modane et Palaiseau. Les essais du statoréateur ont lieu au Subdray dans le Cher. L'ASMP est un missile sans équivalent dans le monde.

Dassault Mirage IV P



    • Le mirage IV P dans l'armée de l'air
    Dassault Mirage IV P
    Le Dassault Mirage IV P 48 / BU est le 1er appareil de série, on le voit ici équipé d'une maquette d'ASMP.

    Le BY aujourd'hui en train de pourrir à Chateaudun, du temps de sa splendeur, ASMP monté.



    Patrouille de deux mirage IV du Bretagne, le AY et ce qui semble être le BD.




    En théorie, on a minimum, 6 mirage IV P dans chaque escadron et quatre autre à l'ERI 1/328 de Bordeaux, soit deux appareils en stockage ou en révision.

    Dassault Mirage IV P
    Le Mirage IV P 25 / AX  du 2/91 Bretagne vu à Cazaux peu avant la dissolution de l'escadron en 1996.

    EB 2/91 Bretagne
    Le même appareil en vol, on distingue en emport extérieur gauche le pod barracuda de guerre Electronique. Cet appareil était préservé sur la base aérienne de Brétigny jusqu'à sa fermeture, il a rejoint la collection Betrancourt d'Albert il y a quelques semaines, il est l'un des dernier appareil du type à avoir volé (dernier vol le 19/04/2005).

    Le BZ aussi est l'un des dernier à avoir volé, sa carrière s'est arrêtée brusquement sur une collision volatile en mai 2005.


    Ils sont tous capable de l'emport CT-52 (avions 51 à 62 plus ceux qui ont été transformés, c'est à dire, le 9, le 45 et le 31 lorsqu'il était encore mirage IV A). C'est le CIFAS qui assure la mission de reconnaissance stratégique jusqu'à sa dissolution en septembre 1991, la mission est reprise par le seul ERI 1/328 qui reste équipé de mirage IV P mystère 20P et alphajet. En juin 1992, il est fermé, date à laquelle la mission de reconnaissance est reprise par les deux escadrons restant le 1/91 Gascogne et le 2/91 Bretagne.

    A partir de 1988 avec l'arrivée des mirage 2000 N, 18 par escadron (au 1/4 Dauphiné, 2/4 La Fayette et 3/4 Limousin), le parc de mirage IV P a lentement commencé à décroître au sein des EB 1/91 Gascogne et 2/91 Bretagne.

    Le 23/ AV en 1992 au sein du 2/92 Bretagne pour les 50 ans de l'escadron, il a effectué son premier vol en 06/1965 et 27 ans après, il était toujours là.

    Après la dissolution de l'ERI 1/328 en juin 1992, le Bretagne mettait en oeuvre 6 mirage IV P ainsi que le mystère 20P C/N 182 hérité du CIFAS.

    C'est le 18 juin 1996 que les mirage IV P ont donc définitivement passés le flambeau au mirage 2000N au cours d'une mission commune.

    Transmission de flanbeau dans les FAS, un mirage 2000N et un mirage IV P ravitaillent sur un C-135FR.

    Le Mirage IVP n'est pas un appareil de la même catégorie que le mirage 2000N, ce dernier a en effet plutôt été conçu comme un remplacant du mirage III E que du mirage IV, déjà à l'poque, l'argent manquait!




    Après 32 ans passé sans faillir, c'en est fini de la dissuasion nucléaire sur mirage IV, a partir de cette date, le Gascogne demeure seul sur mirage IV, le Bretagne étant dissous le 4 juillet 1996. Cette année là, il a effectué 1140 heures sur mirage IV.

    dissolution EB 2/91 Bretagne
    juillet 1996, c'est la dissolution du 2/91 Bretagne, pour l'occasion, un mirage IV P a été décoré et arbore fièrement l'hermine bretonne, pourtant, après 32 de bons et loyaux services, les ATAR 9k des mirage IV du 2/91 vont se taire une dernière fois, les derniers mirage IV étant pour certains retiré du service à Chateaudun comme le 57/CD que l'on voit sur la photo et qui est toujours présent à Chateaudun et pour d'autres encore en service au sein du 1/91 Gascogne dont la dernière mission est la reconnaissance stratégique.






    Ses traditions perdurent puisque il a été décidé de regrouper les C-135FR au sein d'un nouvel escadron unique le GRV "Bretagne" en lieu et place des escadrons 1/93 Aunis et 3/93 Landes.


    Dassault Mirage IV P
    Juillet 1996, l'Escadron de Bombardement 1/91 Gascogne devient Escadron de Reconnaissance Stratégique  1/91 Gascogne

    Quant au Gascogne ses pilotes ont continués pendant quelques années à chevaucher les derniers "Delta de l'apocalypse" restant ainsi parmi les derniers pilotes de reconnaissances stratégiques du monde, mais ça, c'est une histoire que je vous conterai dans le prochain article.








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    8 commentaires:

    1. merci ......... superbe

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    2. Je vous en prie, c'est fait avec plaisir !

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    3. Salut Baptiste.

      Sais tu si les Mirage IV ont eu le même code toute leur vie comme le 25 AX ou le 57 CD par exemple? Ou au fil de leur carrière ceci ont changé.

      Merci pour ces reportages.

      Bon Bourget

      A bientôt

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    4. Bonjour,

      ça y est, le Bourget, c'est fini, pour les codes des mirage IV, à part les premières années où ils n'en avaient pas ils ont toujours portés le même code, et tous se suivent depuis le 2 / AA jusqu'au 62/CI avec une exception pour le AP qui est le 1 et le 17. C'est beaucoup plus simple à suivre que pour les mirage III par exemple ! Si les autres mirage IV sont tous comme celui de corbas, leur immatriculation officielle est F-THXX avec XX, les deux lettres du code.

      Bonne soirée

      Baptiste

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      1. Bonsoir,
        Que de souvenirs ... j'ai fait parti du 2/91 (elec bord) sur Mirage 4P et Mystère 20P que d'émotion !!! cela fait énormément plaisir de trouver encore des passionnés pour cette belle machine

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    5. Excellent reportage,
      bravo !!

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    6. Merci pour ce document moi qui n'ai connu que le IV A ayant quitté les FAS à l'EB 2/94 en juin 78.

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    7. Alain LANXADE2 mai 2024 à 17:06

      J'ai été mécano Cellule Hydraulique au Germas 15/96 de 1969 à 1975. Une magnifique machine qui avait "20 ans d'avance sur son époque" ! Merci pour ce bel exposé. Cela rappelle 1000 souvenirs.....

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