Aujourd’hui, je vais revenir sur mon seul meeting aérien de l’année, qui s’est déroulé les 26 et 27 septembre dernier à Nîmes, je veux parler de la feria de l’air. C’est la première fois que ce qui est devenu l’aéroport de Nîmes accueil autant d’avions depuis la fermeture de la BAN de Nîmes Garons.
Le programme est alléchant, du très ancien (BF 108, Dewoitine 26, MS 406), de l’ancien (Sea Fury, Spitfire, Corsair, Skyraider), du moins ancien (alizé, Morane paris, Bronco), du récent (Rafale).
L'affiche du meeting, dessinée par Romain Hugault (dessinateur qui réalise également les affiches de la Ferté Alais). La marine en est au coeur, entre rafale d'aujourd'hui et corsair d'hier. Le canard de la 12F est en bonne place !
Le dernier meeting organisé par la marine avait eu lieu en 2006 et il faut bien reconnaitre que depuis, cette partie de la France n’avait pas connue de grande manifestation aéronautique. C’est donc fort de ce constat que l’association AOF et son président Julien Albrecht que je remercie pour son invitation a décidé de réparer cela.
Nous sommes donc 3 à partir ce samedi 26 depuis Montpellier pour l’aérodrome de Nîmes. Comme à chaque meeting, plus l’on se rapproche du but, plus nos yeux scrutent le ciel essayant d’apercevoir un avion à l’entraînement ou une arrivée matinale. Pourtant, pas aujourd’hui, ce n’est qu’aux abords du terrain que nous les apercevons, d’abord quelques rafale puis un Catalina, le soleil est là lui aussi, la journée s’annonce bonne !
Une fois entrés sur le site, nous passons dans les hangars où jadis sommeillaient les atlantique de la 21F et qui bientôt abriteront les canadairs de la sécurité civile. Ce jour-là, ils accueillent de nombreux jeunes venus découvrir le secteur aéronautique présenté par des écoles, des entreprises, des associations…
Dans le hangar, le Morane Saulnier type G qui a traversé la méditerranée l’année dernière 100 ans après Roland Garros
Premier projet de l'association REPLIC'AIR dont on attend avec impatience les nouvelles de l'ambitieux projet de Dewoitine 551.
Nous pénétrons sur le parking, une silhouette bien connue apparait, celle d’un des occupant de la base, souvenir de la présence des marins, le Breguet 1050 Alizé N°48 récupéré et restauré par le CHAN (Conservatoire Historique de l’Aéronavale à Nîmes). Récupéré le 29/08/2013 dans le parc à ferraille de la BAN de Hyères.
Il commence à retrouver son allure d’antan bien que sa peinture ne soit pas des plus authentique, il faut dire que l’association à fait la performance de peindre l’appareil en une nuit pour pouvoir le présenter au sol durant le meeting !
L'alizé 48 a subit des années durant les assauts de la corrosion, il n'est pas question de le restaurer en état de vol mais de le maintenir dans un bon état pour conserver un témoignage de la présence de la marine à Nîmes.
Un peu plus loin, on dénombre pas moins de 5 Rafale, 3M, 1C et 1B, malheureusement, pas de trace de super étendard ou mirage 2000, on arrive bientôt à l’époque tout rafale…
Le Rafale et ses M-88E4
Le rafale M29 de la marine
Derrière un camion sur le mur d'un hangar figure l’emblème de la 6F vestige des années 90.
En se rapprochant de la tour de contrôle, on longe plusieurs hangars, l’ancien de la 21F puis de la 6F et enfin, le double hangar qui fut celui de la 56S avec ses Dakota puis Nord 262, si vous vous souvenez, j’étais passé dans ce hangar en février pour découvrir le Breguet Alizé N°59 F-AZYI, dernier au monde en état de vol. Aujourd’hui jour de meeting, il est là, dans son hangar. Les membres d’Alizé Marine, l’association qui se bat pour continuer à le faire découvrir au public sont à son chevet tout autour de lui, en train de faire les dernières vérifications, car aujourd’hui, il doit voler.
Le F-AZYI, autour de lui fourmillent les membres d'alizé marine, en train de faire les derniers préparatifs avant le vol
Je n’ose vous décrire mon état d’excitation à l’annonce de cette nouvelle, je vais enfin voir mon avion préféré voler, une chance qui n’est pas donnée à tout le monde lorsque l’on préfère les vieux avions !
Quelques minutes s’écoulent à discuter avec les membres avant qu’un tracteur ne vienne sortir le Breguet de son hangar. Lentement, l’avion s’avance à la lumière matinale d’une des premières journées de cet automne. Les photographes sont là et je ne suis pas en reste !
Parmi les 87 alizé de série construit, le 59 est le dernier en état de vol.
15 ans après que les derniers alizé ne se soient tût à Garons, le 59 est garé sur son parking. Son équipage arrive, Jean Ivars dit « Jeannot » son cocher (un ancien officier d’appontage et pilote de la 6F sur alizé) et son navigateur Philippe Perez dit « pépé » lui aussi ancien des alizé, c'est le même équipage qui a fait revoler l'avion pour la première fois en mai 2013. Les deux s’installent à bord puis commence la litanie des vérifications, indispensable sur n’importe quel avion, à plus forte raison s’il s’agit d’une pièce de collection unique comme le Yankee India.
Ça y est, dans quelques secondes le Rolls Royce Dart va s’animer, ça y est, le démarrage est annoncé, le pilote presse l’interrupteur de démarrage et toute suite l’hélice s’anime, il faut dire que le Dart est une turbine liée (la turbine et le compresseur sont directement en contact avec le réducteur et donc l’hélice) simultanément, un sifflement commence à arriver à mes oreilles, celui que j’avais entendu tant de fois sur des vidéos, mais cette fois-ci, je suis à quelques mètres de l’appareil et les sensation n’ont pas grand-chose à voir, je pense à l’Alizé N°47 d’EALC que j’ai vu tant de fois sans vie en m’imaginant l’époque où lui aussi pouvait voler.
Presque 15 ans jour pour jour après le retrait de service des alizé qui a eu lieu sur ce même parking, les membres d'alizé Marine qui ont revêtu la tenue d'époque nous permettent de le revoir dans son jus
Les paramètres moteur sont vérifiés, le pistard donne l’ordre de déplier les ailes, l’avion s’avance puis s’élance sur les taxiways de Garons vers la piste 36.
Les ailes déployées, l'alizé fait face à l'un des occupant actuel du pont d'envol, le Rafale.
Autorisation de roulage accordée, l'alizé s'apprête à partir
Sous le cockpit, l'insigne de la 6F, cette flottille qui a évoluée successivement sur Catalina, Martin mariner, Lockheed Ventura, Bloch 175 T, Grumman Avenger avant de terminer sur Alizé le 15 septembre 2000 date à laquelle elle a été dissoute. Les chances de la revoir un jour sur un avion de la marine sont quasi nulles... Au loin, deux fouga de la patrouille tranchant de retour de vol
La silhouette de l'avion est rigoureusement identique à celle de l'avion lors de sa fin de carrière en 2000 (seule l'immatriculation permet de le distinguer (et la gopro sur la dérive)
L’appareil s’aligne et enfin, on l’entend mettre les gazs. Lentement il s’ébranle accélère puis prend son envol dans l’azur méditerranéen, quel plaisir pour les yeux et les oreilles et ce n’est pas le contre-jour qui viendra me gâcher ce plaisir.
Décollage du 59 qui dévoile ses nombreuses antennes (radio, navigation, détection radar, communication avec les bouées sonores...). Il est ici au standard ALH (mis à hauteur) le dernier en service dans la marine.
Le Breguet réalisé ensuite quelques tours de piste.
Trains et volets sortis, en configuration d'atterrissage.
Pendant ce temps, plusieurs avions arrivent
LE MD 312 Flamant N°189 F-AZVG de Corbas que je voyais voler pour la première fois. Cet appareil porte la livrée d'un Flamant de l'escadrille d'outre mer EOM 86 Hoggar qui volait en Algérie comme en témoigne le dos blanc de l'avion destiné à limiter la chaleur dans l'avion. 7 des flamants de l'unité portaient les noms des 7 nains avec le nose art associé, celui du commandant étant blanche neige. Le 189 porte la livrée du MD 315 Flamant 114, grincheux.
Autre arrivėe, celle du MS 733 Alcyon N°154 F-BXJR de l'espace air passion d'Angers. Le premier du type que j'ai eu l'occasion de voir il y a maintenant 7 ans. Un bel avion qui manque seulement d'un moteur un peu plus puissant.
Autre arrivėe, celle du TBM Avenger HB-RDG venu de Lausanne. Lui aussi j'avais déjà pu le voir mais j'étais loin de me douter du tour qu'il allait nous jouer.
Posé sans encombre sur la piste, le TBM rejoint le taxiway.
Les regards des photographes présents sont tournés vers lui mais rien ne nous permet de prévoir ce qui va se passer.
En effet, une des jantes de l'avion fragilisée par une crique cède brutalement pendant le roulage faisant exploser la chambre à air. La jante alors en contact avec le sol produit une gerbe d'étincelles et un nuage de fumée.
Il y a un pneu qui a perdu son avion...
Le pilote coupe vite son moteur pendant que les pompiers arrivent. A part la roue, les dommages sont peu importants mais le warbird bloqué un taxiway ce qui ne va pas faciliter la tâche des pistardsur du meeting.
Heureusement, plus de peur que de mal, les dégâts n'auraient sans doute pas été les mêmes si la rupture était intervenue pendant l'Atterrissage...
Show must go on, l'alizé revient alors dans les parages pour s'entraîner pour sa démonstration.
Pas de voltige bien sûr mais l'alizé a tout de même été bien secoué par son cocher.
Soutes ouverte, radar et crosse sortie. On peut voir l'important volume de l'appareil consacré à la soute qui emportait torpilles, chaine SAR ou réservoir souple de carburant.
A son retour, le Breguet comme beaucoup d'avions est gêné par l'Avenger immobilisé en plein milieu entrainant un changement de parking..
Au sol, quelques avions sont déjà arrivés les jours precedents comme ce magnifique Messerschmitt BF 108.
l'arrivée du Scottish aviation Bulldog, avion d'entrainement anglais en service dans la RAF entre 1971 et 2001. Plus de 300 exemplaires de cet avion de début ont été construit, ils ont été revendus par la RAF à bas prix permettant de toujours les voir dans les aéroclubs et en meeting.
Après le retour de l'alizé, 3 avions de la sécurité civile arrivés le matin même partent pour un vol d'entraînement, c'est l'occasion de voir ces appareils dans leur futur environnement puisque d'ici deux ans, les pelican, milan... auront quittés leur base historique de Marignane pour celle de garons qui a l'ambition de devenir base européenne de la sécurité civile.
CL 415 Canadair Alias Pelican 45 devant la tour de Nîmes Garons.
Et un petit passage à l'anglaise, les équipages de la sécurité civile sont entrainés à voler bas !
pendant leur entrainement, une solution est trouvée pour déplacé l'avenger.
Au bout d'un certain temps, un petit chariot est mis en place sous le train droit de l'avion. Il est ensuite amené précautionneusement sur le parking.
L'appareil blessé, immobilisé pour quelques semaines à Nîmes pensons nous. On imagine le désarrois de l'équipage sans sa monture à quelques centaines de km de sa base.
Régulièrement dans la journée, la patrouille tranchant emmène quelques chanceux en vol. Ici, elle part en vol d'entraînement.
Le Hawker Hunter paraît Presque habituel dans les meeting tant les suisses ont réussi à en conserver faisant oublier les difficultés que présente le maintien en état de vol d'un chasseur à réaction .
MC 15 Cri-Cri F-PLIO, le plus petit bimoteur du monde. Cet exemplaire construit en 2011 est basé à Toulouse, il évoluait avec un deuxième exemplaire, le F-PMIA, à eux deux, ils forment la Team Cricri. on a pu les voir faire un décollage en patrouille depuis le toit de BMW X3 à Toulouse Francazal.
Venu du terrain d'Alençon, le MD 312 N°160 F-AZDR, l'un des 4 de l'association A3A. Il fut réformé de l'armée de l'air en 1984 après une longue carrière et plus de 9133 heures de vol, il appartient à l'association depuis son retrait de service.
Les deux flamant du meeting en patrouille, toujours un beau moment, l'appareil ayant une belle ligne en vol, le tout agrémenté par le son des 4 moteur Renault 12T.
Le Flamant F-AZVG à l'atterrissage, la marine aussi a eu des Flamant, les MD312M. Notamment au sein de l'escadrille 3S à Cuers. un exemplaire est préservé au musée de Rochefort qui se voit doter actuellement d'une nouvelle route d'accès permettant à ce superbe musée un accès à un plus large public.
Viens ensuite l'arrivée des Warbirds tant attendus avec un Corsair venu de la prestigieuse Fighter collection de Duxford.
Le F-4U1 G-FGID, livré à l'US Navy le 9 avril 1945, cet exemplaire n'a jamais été restauré et est donc l'un des rare encore dans son jus.
Il porte les couleurs d'un corsair de la Royal navy en asie du sud est d'où l'absence du rond rouge au centre des cocardes pour éviter les confusions avec l'aviation japonaise.
Ce corsair appartient à la fighter collection depuis 1986.
Viens ensuite le créneau d'entraînement d'une unité de l'armée de l'air venue presque en voisine, je veux parler de l'EVAA (équipe de voltige de l'armée de l'air) qui à encore une fois a remportée cette années toutes les médailles aux championnat du monde de la catégorie Unlimited à Châteauroux. le pilote qui nous à ravi de ses figures de voltige était Alexis Busque qui cette année était ouvreur au championnats du monde.
Cela fait maintenant 7 ans que l'EVAA est passée sur Extra 330 SC et LC, et après 3 titres de champion du monde (pour 3 pilotes différents), on peut dire que c'est une réussite ! C'est également une réussite pour celui qui quitte son commandement le Commandant Fabrice Camliti qui en a été à la tête entre 2008 et 2015. Le meeting de Nîmes était pour lui le dernier avant de rejoindre sa prochaine affectation.
Sur ces photos, l'impressionnant taux de roulis de l'extra 330SC (400°/s) est mis en évidence avec le fuselage net et les ailes floues.
Nul doute que pour lui cette affectation aura marqué sa carrière, entre les belles victoire à Silverstone en 2009 avec Renaud Ecalle, en 2013 au Texas avec François le Vot et en 2015 avec Alexandre Orlowski à Châteauroux.
une page de l'histoire de l'EVAA se tourne puisque désormais le Cne Varloteaux est à la tête de l'unité et que le Cne Rallet à quitté l'armée de l'air pour entamer une carrière civile.
Après cette belle démonstration de l'EVAA, retour à des avions un peu moins pointus avec cette patrouille de T-6
Si vous suivez ce blog, vous connaissez le T-6 du premier plan, le F-AZTL de l'AAC, les ailes anciennes de Corbas dont j'avais pu voir le premier vol en mai 2013. Construit en 1942, cet avion transformé en T-6G est devenu le 51-15102. Il a fait la guerre d'Algérie avant d'être abandonné à Ambérieux, après de nombreuses péripétie il revole aujourd'hui pour notre plus grand plaisir.
Il évolue à côté du T-6 F-AZRB de Blois qui est aux couleurs d'un SNJ-5 de l'US Navy
Après cette entracte Prattetwhitnesque, retour au turborpopulseur avec l'avion d'observation et d'attaque au sol OV-10 Bronco. Cet appareil construit par North American comme le T-6 nous vient de Montélimar. Le F-AZKM a été cédé par la Luftwaffe au musée
obtenu grâce aux accords de jumelage entre Ravensbrück et Montélimar, il est arrivé en vol en décembre 1991. Après 3 ans passés dans un hangar, il est remis en vol grâce à l'aide des mécanos du CEV. Il retrouve les airs en février 1996.
il est le porte étendard du musée européen de l'aviation de chasse de Montélimar.
Arrivé à Nîmes en début de semaine, le catalina G-PBYA de la catalina société est basé à Duxford.
Il a effectué une longue carrière, d'abord sous les couleurs canadiennes à chasser les sous marins japonais pendant la 2ème guerre mondiale puis en tant qu'avion de transport et de reconnaissance. Retiré du service en 1961, il entame alors une longue carrière civile
Converti en bombardier d'eau, il est loué à là sécurité civile où il opéré dans les années 60 en tant que pelican bleu. Après le remplacement des Catalina par des CL 215 canadair, il est retourné au canada pour continuer sa mission de lutte contre les incendies. Après une période d'attente de repreneur dans les années 90, il est racheté au milieu des années 2000 par plane sailing qui lui fait traverser l'atlantique en 2004. En 2005, il est repeint dans ses couleurs actuelles et est depuis présenté dans les meeting à travers l'Europe.
Occupés à contempler ces petits bijoux, c'est à peine si on à le temps de voir arriver le Falcon 50 MS N°34 de la flottille 24F. les marins ont voulu se faire remarquer à leur arrivée et en effet, leur passage au soleil presque couchant était superbe. Les Falcon de la marine ont désormais deux standards. Les 4 1er 7, 30, 36, 132 sont des Falcon MI (M pour Marine et I pour intervention). Les 4 "nouveaux", falcon 50 MS (S pour Surveillance) sont les 5, 27, 34 et 78. Ces derniers se distingue par l'absence de trappe sous l'appareil pour larguer des chaînes SAR (canots de sauvetages) les empêchant d'assurer l'alerte SAR auquel la 24F participe. Pourtant quelques échos annoncent que la marine pourrait faire marche arrière et les faire équiper également de la trappe (la modification avait été écartée car trop chère) car les falcon 50 auront dans quelques années à faire face au retrait des 5 falcon 200 Guardian de la 25F en Polynésie et en nouvelle Calédonie.
Ce Falcon à la livrée immaculée vient d'être livré à la marine après sa transformation chez Dassault àmérignac
Dans sa précédente vie à l'ETEC dans l'armée de l'air, il a transporté de nombreuses personnalités. Il portait l'immatriculation F-RAFL
Avec ses bientôt 8 Falcon, la flottille 24 F basée à Lann Bihoué est de plus en plus sollicité avec l'utilisation importante d'atlantique sur les différents théâtres d'opération, c'est désormais elle qui assure le détachement de Dakkar au lieu des 21F et 23F. Elle assure également un détachement sur la BAN de Hyères pour la surveillance maritime sur la façade méditerranéenne (pour le meeting, l'avion venait de Hyères)
Arrive ensuite de suisse un avion que j'espérai bien voir un jour, le dernier MS406 au monde (D3801 pour être exact, il s'agit de la version produite sous licence en suisse), celui de Daniel Koblet.
Cet appareil a été sauvé il était exposé dans les années 60 au bord d'une piscine dans un état très dégradé. Il a été restauré patiemment avant de revoler pour la première fois dans les années 2000.
Arrivée d'un écureuil, derrière, ça fourmille de bénévoles qui s'activent pour les derniers préparatifs du meeting. On reconnait à l'arrière plan les hangars construit en 1993 pour l'arrivée de l'atlantique 2 dans la marine.
Venu de St Rambert d'Albon, le t-6, réplique d'un zéro immatriculé F-AZRO
Pour finir voici l'arrivée de quelques warbirds:
le Hawker Fury F-AZXL de Frédéric Akary aux couleurs néozélandaises. En France on a la chance d'avoir un Fury et un Sea-Fury (celui de Christophe Jacquard basé à Dijon).
Il arrive accompagné du Spitfire PRXIX de Christophe Jacquard basé à Dijon Darois
Le Fury est un appareil particulièrement impressionnant, cet ancien appareil irakien n'a plus le moteur Bristol Centaurus ni l'hélice cinq pale qui l'équipait à l'origine mais le wright R3350 a tout de même bien du charme !
Retour du Catalina au parking... Entre ombre et lumière
Voilà qui clos les vols pour aujourd'hui. Après cette belle journée ensoleillé, les pilotes et tous les bénévoles de l'organisation du meeting se retrouvent pour une soirée de détente pendant que les dernières lumières du jour se posent sur les avions.
l'alizé 48 du CHAN, dernier alizé sauvé de la ferraille à l'heure actuelle (il en reste un, le 22 à Hyères).
Le Skyraider de la ferté et celui de Christophe Brunelière venu d'Avignon
L'Avenger parké dans un coin, un drap cachant son train d'atterrissage atrophié, il ne sait pas que pendant ce temps là, la petite communauté de l'aviation de collection s'agite dans tous les coins de France pour le remettre en état !
Voilà pour cette première journée à Nîmes, mais il reste le plus beau à voir, le meeting ! Rendez vous dans le prochain article.
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