Le week end dernier, j'ai pu aller faire un tour à Corbas où les visiteurs continuent d'affluer. Ainsi la journée du patrimoine a permis à l'association d'accueillir plus de 900 visiteurs (1/3 de plus que l'année dernière). Après l'arrivée du mirage 2000B, je vous avais parlé de l'arrivée de l'Ouragan. Pour l'instant elle a été retardé car son démontage doit coïncider avec l'arrivée de son remplaçant en tant que pot de fleur. Il doit être remplacé par un mirage F-1C avec camouflage désertique surement en provenance de Rochefort.
Mais revenons à Corbas où ces 6 derniers mois ont vu la fin de la restauration du mirage III R 335. Faisons un petit tour dans les hangars:
Le mirage 2000 étant un super escabeau, j'ai pu tester quelques nouveaux points de vue pour des photos de la collection.
L'étendard IV M que j'aime bien présenter lors des visites puisqu'il permet aux visiteurs d'appréhender les difficultés de la mise en œuvre d'un tel aéronef sur un porte-avions.
Le mirage III R 02 sur lequel Jaqueline Auriol a préparé son record de vitesse, elle a finalement utilisé un appareil de série pour le passer afin de montrer que n'importe lequel des mirage III était capable d'une telle performance.
Dehors, le Nord 262 attends sagement.
Après l'article sur le Nord 260, le Nord 262 avec son fuselage parfaitement circulaire.
Le Turbomeca Bastan fait partie des premiers turbopropulseurs français.
La cocarde marine, toujours aussi belle.
Comme le mirage III R 335, le mystère IV est lui aussi en phase finale de restauration, on peut voir qu'il a maintenant récupéré le magnifique "logo" mystère IV à l'avant de l'appareil et que les marquages des commandes de sauvetage sur le côté droit de l'appareil font leur retour. Encore une bonne chose de faite !
Ces prochains mois pas mal de travaux de peintures doivent être réalisés puisque le mirage F-1 C-200 (ex EQ), le fouga magister et le Breguet Alizé doivent tout trois retrouver leur décoration. Les dossiers avec tout les marquages ont déjà été bien peaufinés, maintenant, il va falloir patiemment appliquer un à un chacun d'eux.
je ne sais pas si c'est une impression, mais l'hélice de l'alizé me semble être plus propre.
Le travail de documentation continue d'ailleurs à l'heure actuelle sur le MS 733 dont on cherche désespérément quels étaient les marquages de servitude à l'époque où il était dans l'armée de l'air. Il reste peu de documents de cette époque, si vous en avez, je vous serai reconnaissant de me les transmettre.
Des travaux de maçonnerie sont en train d'être réalisés dans des salle annexes des hangar afin de consacrer une salle à la base aérienne Lyonnaise, celle de Lyon Montverdun qui évidemment a des relations privilégiées avec EALC.
Cette base dont on entend finalement assez peu parler ne dispose pas de piste mais on peut repérer de loin le dôme du radar palmier qui surplombe le mont Thou (celui-ci datant des années 60, il doit être remplacé prochainement par un ground master 400 de Thalès dont le contrat a été notifié l'année dernière). Une centaine de mètres en dessous tout le trafic aérien français est surveillé grâce à la mise en réseau des radars du territoire. Par ailleurs, les Opex de l'armée de l'air sont également gérée depuis ce PC qui est une des pièce maîtresse de l'armée de l'air actuelle.
La BA 942 de Lyon Montverdun dans les monts d'or
Mais revenons sur notre petit aérodrome au bord de nos piste en herbe, bercés par le doux bruit de la turbine PT-6 du pilatus des parachutistes.
J'ai pu approcher le mirage 2000 B d'un peu plus prêt et même m’asseoir dedans, une sacré bête, un peu plus gros que le mirage III, nul doute qu'il s'intègre bien à la collection !
Voici quelques vues de la place arrière du cockpit:
Le cockpit parait beaucoup plus dépouillé que sur ses prédécesseurs. les instruments manquants ont été recensés et devraient pouvoir être récupérés.
Le Hud du mirage 2000 B.
La manette des gazs du 2000 B sur la banquette latérale gauche.
a l'avant gauche, la commande de rentrée de train d'atterrissage.
Les aérofreins ont été déployés et j'ai été surpris par la faible dimension du vérin par rapport a celui du mirage IV.
Le MS 733 a ses capotages moteurs démonté, j'ai eu quelques précisions quant à son histoire puisque il a possédé les immatriculations F-TEAP et F-SFVP dans l'armée de l'air avant d'aller au SEFA. Après sa vente aux domaines suite à son retrait de service du SEFA, il a été vendu a un particulier qui l'a repeint avec une livrée bleue nuit (toujours avec l'immatriculation F-BMMQ). Il a été ensuite été "radié" en 1995" et l'on retrouve sa trace vers 2008 à Corbas. Il doit être peint aux couleurs de l'armée de l'air lorsque sa restauration sera achevée. malheureusement, nous ne possédons pas l'hélice bipale ratier qui l'équipait à l'époque, il conservera donc son hélice tripale Hartzell.
le Potez 6D est décapoté, on voit bien sur l'appareil la couleur bleue nuit qui fut la sienne entre les années 80 et 90.
Le mystère 20 a retrouvé sa dérive, il ne lui manque plus que ses carénages de réacteur mais pour les remonter, il va falloir construire un bâti en l'absence de moteurs.
malheureusement, les marquages à l'arrière ont été "sauvagement" grattés lorsqu'il devait être placé en pot de fleur à Lyon Bron, dommage. A l'arrière, l'étendard IV M 36 est toujours là.
L'immatriculation F-RAEB est encore partiellement visible.
Vue de l'arrière, le stabilisateur, parait immense.
la restauration du T-33 n'a pas encore commencée, mais cela commencera surement bientôt.
Les pales de l'alouette II sont repliées, peut être en prévision d'une future réorganisation de la collection.
Les cocardes du Jaguar A 141 qui étaient abîmées ont été refaites
Dans la salle d'exposition de matérielle d'EALC, une hélice de Wassmer CE-43 Guepard.
Ainsi qu'un banc de présentation de différents moteur de modélisme du moteur à 1 cylindre classique au turboréacteur en passant par le pulso réacteur et le moteur en étoile.
Une pale de Transall en matériau composite est maintenant exposée dans le hangar Nord; l'hélice complète pèse 522 kg soit plus de 200 de moins que la même hélice métallique ce qui fait pour un avion équipé plus de 400 kg d'économisé et donc une charge utile augmentée (l'appareil peut également être équipé simultanément d'une hélice mécanique et d'une composite). Ce type de pale a fait son apparition vers 1990.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire