Comme annoncé sur Facebook plusieurs nouveautés pour ce mois de mars à Corbas. Comme les travaux de construction du hangar central doivent commencer à la fin du mois d'avril (si tout se passe bien), il va falloir bouger les avions qui s'y trouvent.
Pour le Nord 262, c'est facile, il est sur ses roues, mais si vous vous souvenez derrière lui se trouve le mystère 20 qui n'est pas encore remonté.
Eh bien en fait si, c'est chose faite puisqu'il a été mis en croix (il manque encore toute la partie arrière (dérive, réacteurs ...), l'appareil n'avait pas été remonté depuis 4 ans. Il va donc pour voir être déplacé beaucoup plus facilement.
Le mystère s'est enfin levé...
Vu de l'arrière ce n'est pas encore tout à fait ça, mais il faut être patient.
Sous le plan d'attache du réacteur, on peut voir une tuyère d’échappement de l'APU (groupe de démarrage auxiliaire).
L'étendard IV M 36 se trouve également là, mais il ne devrait pas rester au musée faute de musée désirant le récupérer, il risque d'être ferraillé.
Vient d'arriver également le Nord 2200 (en tout cas un premier bout de l'appareil). Pour l'instant il ne s'agit que de la partie arrière et ce que j'ai vu m'amène à penser que le travail qui est nécessaire est une reconstruction et pas une restauration, l'appareil est dévoré par la corrosion et il va falloir des années de travail avant d'en tirer quelque chose.
le travail parait titanesque
La corrosion est partout !
Vu de l'arrière.
L'attache de l'aérofrein illustre particulièrement la corrosion qui gangrène l'avion.
La cocarde marine de la fin des années 40 au début des années 50 est différentes de la cocarde actuelle, on peut la reconnaître à la corde qui entrelace l'ancre.
Le mirage IV devrait bientôt retrouver ses sièges éjectable (qui ont déjà été préparé depuis près d'un an) que la hauteur de l'avion rends difficiles à installer. Un outillage de levage a été fabriqué et va permettre leur montage en toute sécurité.
Le siège ejectable Martin Backer, prêt à être remonté.
Pour l'alizé, je vous avait initialement dit que la peinture de l'appareil devait être grise et blanche comme dans les années 80 sur ALM, finalement, ce ne sera pas le cas. Après réflexion, il a été décidé que pour être rigoureux il fallait garder l'appareil gris deux tons (comme il est actuellement) puisque le 47 est un ALH (alizé mis à hauteur) qui n'ont porté que le camouflage gris.
Les différences sont assez peu visible extérieurement entre un ALM et un ALH et j'aurai bien voulu le voir en gris et blanc, mais je ne vais pas me plaindre d'avoir une restauration rigoureuse ! La suite au prochain épisode pour l'alizé !
Quelques vues prise dans les hangars pour montrer quelques avions qui n'ont pas forcément eu de modifications mais qui sont bien sûr visibles pour les visiteurs.
Côté nouveautés, dans notre salle d'exposition de matériel, on peut voir un appareil utilisés par les interprétateurs photo (dans les escadrons de reconnaissance). Personnellement, je trouve ça vraiment super de pouvoir montrer ce que font les avions de reconnaissance au visiteurs. Bien sûr il s'agit encore de tirage argentiques qui vont disparaître cette année dans l'armée de l'air avec le retrait de service des mirage F-1CR, au profit du rafale et de sa nacelle de reconnaissance RECO NG avec laquelle on passe à une autre vitesse...
Les essais de décapage continuent sur le fouga mais je n'ai pas de photos à vous soumettre.
Pour le mystère IV A, les marquages 8-NN ont été refaits
Auparavant, ils étaient légèrement usés, on voit que la police d'écriture est parfaitement conforme.
Pour le mirage III R 02, le mastique de carrossier a été poncé.
avant:
après:
Le bord d'attaque du mirage III R 02 après ponçage
La paroi latérale du cockpit qui était très abîmée est maintenant bien plus présentable
Voici ce que ça donnait il y a encore quelques mois.
Vu de la dérive
Le T-33 n'a pas encore ses trains d’atterrissage mais il a une tuyère qui pourra être implantée lorsque la restauration sera bien avancée.
La tuyère du Rolls Royce Nene du T-33
Côté arrivée de matériel, on a pas mal de réacteurs qui sont arrivés en provenance du musée MAVAMO de Vannes:
Un ATAR 101 en coupe
L'Atar 101 G en coupe
Un tuyère d'ATAR 101 ou 9B
Un atar 101 G qui propulsait le SMB-2.
SNECMA TF 106 (mirage III T et mirage III V)
Voilà pour les nouvelles, étant donné que des équipes sont parties vers Vannes et Chateaudun ces derniers temps, il risque d'y avoir d'autres nouvelles bientôt.
Si j'avais un jardin, j'aimerai bien le recueillir l'Etendard.
C'est une critique générale que je vais faire aux associations: "C'est dommage de ne pas mettre des annonces, dans les moyens de communications actuels, pour que des avions comme l'Etendard soit accueilli par des particuliers ou collectionneurs. J'entends souvent, dans les assos, parler d'avions ou de pièces qui sont ferraillés alors que d'autres personnes ou associations sont à leur recherche. En angleterre ça fonctionne très bien."
Si le pire doit arriver à cet appareil, qu'il garde au moins le nez!
Pour le Nord 2200, j'avais dit que se serait la plus grosse restauration que va faire EALC ! On arrive à faire revoler un Spit en morceaux, récupéré il y a des années dans le nord de la France, ça ne doit pas être impossible de remettre en état statique un bout de l'histoire aéronautique française?
Je leur souhaite bon courage pour cette restauration.
Salut Baptiste
RépondreSupprimerSi j'avais un jardin, j'aimerai bien le recueillir l'Etendard.
C'est une critique générale que je vais faire aux associations: "C'est dommage de ne pas mettre des annonces, dans les moyens de communications actuels, pour que des avions comme l'Etendard soit accueilli par des particuliers ou collectionneurs. J'entends souvent, dans les assos, parler d'avions ou de pièces qui sont ferraillés alors que d'autres personnes ou associations sont à leur recherche. En angleterre ça fonctionne très bien."
Si le pire doit arriver à cet appareil, qu'il garde au moins le nez!
Pour le Nord 2200, j'avais dit que se serait la plus grosse restauration que va faire EALC ! On arrive à faire revoler un Spit en morceaux, récupéré il y a des années dans le nord de la France, ça ne doit pas être impossible de remettre en état statique un bout de l'histoire aéronautique française?
Je leur souhaite bon courage pour cette restauration.
Bonne journée
A+