Bonjour,
Aujourd'hui un rapide article sur quelques petites nouveautés chez EALC:
Tout d'abord, comme je l'ai annoncé sur la page Facebook de spot'aero, au sujet de la liste des futurs nouveaux arrivants, au mirage 2000B N°519, au mirage F-1B N°518 et l'Ouragan N°297 s'est rajouté un nouvel appareil bien plus atypique l'unique Nord 2200 conservé jusque là au musée de Vannes (MAVAMO) qui a fermé début janvier. On peut le voir dans cet article du progrès même s'il est assez imprécis (évocation du Nord 2000 (c'est un planeur) au lieu du 2200 et surtout le magnifique: porte avion "La Romanche" dont je ne me lasse pas !
J'ai déjà bien creusé les recherches sur le 2200 pour un article, il devrait venir très rapidement dans les semaines qui suivent puisque j'ai pu le boucler.
Pour ceux qui ne connaîtraient pas voici quelques vues de nos locaux, les anciens hangar du 5ème GHL de Corbas
Le hangar sud, on peut distinguer le mirage IV P 28/BA. |
Et le hangar nord avec entre les deux, le nord 262 N°60, l'étendard IV M 36 et le Mystère 20 N°167. |
En attendant que ces avions arrivent, on a déjà pu récupérer des pièces chez EALC comme l'annonce Fox Alpha Zoulou avec :
Une fusée JATO (Jet Assisted Take Off) qui est maintenant présentée aux côtés du mirage IV. Pour rappel, sur mirage IV, 12 fusées pouvaient être montées pour réduire la distance de décollage de l'avion, fournissant 5.44 tonnes de poussée en plus (quasiment un 3ème réacteur).
Le mirage IV 56/CC au décollage avec un ASMP en charge ventral, deux bidons de 2500 litres et les fusées JATO. |
Les Jato prenaient place par groupe de 6 sous les ailes près du fuselage. |
Sur ces fusées, la poussée n'est pas modulable et chaque fusée est à usage unique, fonctionnant pendant une durée d'environ 10 à 15 secondes. À titre d'exemple, chacune des 12 fusées JATO utilisées par le bombardier français Mirage IV pesait 65 kg et fournissait une poussée de 454 kg.
La fusée JATO en provenance du MAVAMO de Vannes |
Quelques photos du pod de reconnaissance CT-52 aussi pour lequel je viens de réaliser qu'il était le 1er de la série réalisée par Hurel Dubois (8 pods) comme l'indique ce numéro: (le numéro 5 est monté sur le mirage IV 62/CI du MAE, le 8 sur le 61/CH à St Dizier)
Un détail pour les maquettistes et amoureux de la bête, l'orifice de remplissage carburant à côté du radar ARCANA.
Autre pièce rare récupérée à Vannes, une partie de tableau de bord de Hurel Dubois HD-34. Construit à 8 exemplaires, le HD-34 a fait son 1er vol le 26/02/1957, tous les avions ont été utilisés par l'IGN aux côtés des B-17. Ce qui caractérise les avions Hurel Dubois, c'est bien sûr leur grand allongement qui en fait des avions très facilement identifiable et le HD-34 ne faisait pas exception à la règle. L'intérêt de ces ailes étudiées par Maurice Hurel et jacques Dubois étaient de pouvoir faire un ADAC (avion à décolle et atterrissage court, STOL en anglais) qui puisse également voler de manière économique à haute altitude. Sa grande stabilité et son autonomie de 12H en ont fait un avion idéal pour l'IGN qui les a utilisés jusqu'en 1985. Quelques exemplaires sont encore préservés, le N°4 dans les réserves du musée de l'air du Bourget, le N°8 à Creil sur la base de l'IGN mais un seul est vraiment en bon état, le HD 34-01 conservé en état de vol depuis mai 1986 par l'AMPAA sur l'aérodrome de Melun, il est malheureusement cloué au sol à cause du coût exorbitant des assurances (Les avions N°2,3,5,6,7 ont été ferraillés dans les années 70, c'est surement de l'un d'eux que provient le bout de tableau de bord maintenant exposé chez EALC). Pour en savoir un peu plus voici un article de Fox Alpha Zoulou qui traite du sujet ainsi que cet excellent site qui concerne tous les avions ayant été utilisés par l'IGN (plus particulièrement les B-17).
La console centrale avec les commandes de TRIM et celles du moteur (manette des gazs, richesse, mise en drapeau de l'hélice)... |
Une photo du vrai cockpit complet de l'appareil de Melun (N°8) pour vous montrer l'emplacement de la console centrale. |
Concernant l'avancée des travaux de restauration, quelques nouvelles du fouga magister qui avance vers la fin de sa restauration, ses aérofreins ont été testé et le circuit hydraulique a bien fonctionné.
Par ailleurs, quelques essais de décapage ont été effectués pour retrouver l'aspect des fouga magister lorsqu'ils étaient en service.
Test de nettoyage sur l'aile gauche, ça rends bien n'est-ce pas? |
Et une petite vue du cockpit avec des rayons de soleil. |
Un ajout que je n'avais pas vu sur le mystère IV, le retour de la sonde Pitot. |
Voilà, c'est tout pour aujourd'hui, mais ne vous inquiétez pas, j'ai pas mal d'articles en cours de finalisation pour les semaines à venir !
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