Feria de l'air de Nîmes meeting aérien le 27 septembre 2015

Bonjour,

Voici la seconde partie du compte rendu du meeting de Nîmes Garons le 27 septembre dernier. Après une première journée aéronautiquement très riche, je n'en attendais pas moins de la seconde ! Nous voici à nouveau sur le pied de guerre à 7h du matin pour rejoindre l'aéroport. Pas d'avion en vol à notre arrivée mais déjà une belle file de voiture, après quelques dizaines de minutes, nous parvenons à nous garer puis nous pénétrons sur le parking où il y a déjà plus de monde que la veille ! En bonne place sur le parking, l'alizé 59 garé à proximité du Falcon 50. Un peu plus loin, le corsair et le MS 406. Il faut faire vite pour capturer quelques belles images avant que la lumière ne devienne verticale et qu'il n'y ait  trop de public devant les avions !

Les démonstration ne commencent qu'en début d'après midi, pour l'instant nous profitons donc de l'exposition  statique.

Un peu plus loin les deux MD312 garés devant les hangar donne à la base un petit air de l'EAT (école d'Aviation de Transport) d'Avord avant l'arrivée des Xingu.

Un passage devant l'avenger nous apprend qu'il est toujours dans le même état.

La jambe de train ne semble pas avoir souffert, il reste "juste" à trouver une nouvelle jante.

Un Rafale Marine avec son échelle intégrée en position déployée. Cette échelle est spécifique à la version M, rendant les pilotes plus autonomes en cas de visite sur un aérodrome extérieur. Cela fait aussi moins d'équipement qui encombre le pont d'envol.

Le MS 406 amené sur le parking de démarrage par les bénévoles.



Dès le matin, on peut voir les fouga de la patrouille tranchant voler ainsi que l'arrivée des avions  de la sécurité civile, j'ai gardé dans l'article très peu de photos de ces moments, le contre jour n'aidant pas...

La patrouille Tranchant est l'héritière de la patrouille Cristaline qui évoluait sur Fouga magister également. Cette dernière a cessée d'exister brutalement le 26/04/1998 lorsque deux de ses avions sont entrés en collision tuant les quatre occupants dont Yves Duval le leader. Aujourd'hui son fils a embrassé la passion de l'aviation et perpétue le souvenir de son père auquel de nombreuses personnes étaient attachées.

Quelques avions arrivent le matin, c'est le cas du P-51 Moonbean MacSwine qui n'a pas eu beaucoup de chemin à parcourir !

Le P-51D Mustang Moonbeam McSwine" (s/n 44-73656, N2151D) est maintenant basé à Avignon. Il appartient à Frédéric Akary.

Venu de Suisse un Dewoitine D-26, il est aujourd'hui très rare de voir des avions de cette marque en vol et c'est toujours un grand moment que de pouvoir contempler ces vieilles machines dans leur élément.

Le rare Rallye 235 C à train classique de M. Christophe Brunelière immatriculé F-GLFZ, il n'en reste plus que deux en état de vol en France. Il a été construit en 1993 et en 2007 n'avait que 500 heures de vol au compteur ! Espérons le voir encore longtemps !

Voici ensuite les hydravions du meeting, avec tout d'abord un ancien Pélican:

Le PBY Catalina miss Pitch Up porte le numéro 433915, il a été construit en 1944 par Canadian Vickers

Le Canadair CL 415, on distingue le logo de la sécurité civile sur le fuseau moteur: Le cercle orange est le symbole du feu et du chaos, et le triangle bleu celui de l’équilibre. Le tout représentant ainsi «la sécurité et l’équilibre dans le chaos».

Le Grumman  S-2FT Tracker T22  au roulage.

Messerschmitt Bf108 A-201 immatriculé HB-HEB qui appartient à l'association AMPA. Conçu en 1934, cet avion prédécesseur du célèbre Messerschmitt Bf109 était révolutionnaire à sa sortie: construction entièrement métallique, hélice à pas variable automatique, train rentrant, conception simple. Il a été conçu pour voler vite avec une conception soignée (tête de rivets noyées, structure légère...) mais aussi lentement puisqu'il avait des becs de bord d'attaque, des volets. Sa plage de vitesse était de 70km/h ) 265 km/h.



Le Messerschmitt 108 à moteur Argus As10 de 240ch . La SNCAN a produit après guerre la version française, les Nord 1001 et 1002 à moteur Renault 6Q. Cet exemplaire a été construit en 1938 et a été utilisé par l'armée de l'air suisse jusqu'en 1959. Exposé ensuite au public il a été confié à l'association AMPA qui l'a restauré. Son nouveau 1er vol intervient le 30/04/2011.



Le Morane Saulnier Alcyon est assez courant sur les meeting Français, ceci grâce à son utilisation par le SEFA (Service d'Exploitation de la Formation Aéronautique) dans les années 70 à Montpellier, Saint Yan... En effet l'armée de l'air à retiré ses appareils dans les années 60 et nul doute que beaucoup d'entre eux auraient fini ferraillés s'il n'avaient pas finis au SEFA

Les MS733 sont maintenant équipés d'une hélice tripale Hartzell au lieu de l'hélice biplace ratier d'origine. Ceci est dû à des ruptures de pales (dues à des vibrations) qui ont affecté l'appareil durant sa carrière.

Décollage du Canadair, train d'atterrissage en train de rentrer, on voit la roue du train principale encore en mouvement. Les CL-415 viennent de fêter en juin dernier leur 20 années de service et la production de l'avion a désormais cessée en octobre 2015 après 48 années  (en comptant les CL 215 et 415). La sécurité civile à malheureusement déplorée trois pertes en 1997, 2004 et 2005.

On profite des Tracker de la sécurité civile pour encore quelques années mais ces avions ont tout de même près de 60 ans et sont en fin de vie.

Le Gruman Firecat N°22 F-ZBAA en virage juste après le décollage. Les deux turbines PT-6 de 1424 ch chacune, permettent au tracker une vitesse de croisière de 330 km/h pendant 3h30.

La capacité du Tracker est de 3400 litres répartis dans 4 soutes.

les tracker patrouillent généralement à deux, essayant d'éteindre les incendies avant qu'ils ne prennent trop d'ampleur, ils ont un rôle préventif.

A contrario du tracker, les 2 Dash 8 de la sécurité civile dont on vient de fêter les 10 ans ont un rôle plus curatif, l'appareil peut embarquer 10 000 L. il permet en outre d'assurer la lutte anti feu à la réunion où le convoyage de canadair serait trop complexe.

Depuis juin 1969, les français sont habitués à la silhouette jaune des canadair dont le nom rime désormais avec pompier du ciel. En France les CL-415 à turbine ont remplacé les CL-215 en 1996. Le canadair emporte 6140 Litres d'eau.

Démarrage du Mustang, dans quelques dixième de seconde le moteur va cracher sa fumée par ses 12 pipes d'échappement et alors résonnera la merveilleuse mélodie du Rolls Royce Merlin

Autre nationalité, autre bruit, j'ai également pu apprécier le son de l'Hispano Suiza 12Y qui est deux fois moins puissant que le merlin du mustang mais tellement plus rare !

Merci encore à la suisse pour avoir su conserver un patrimoine dont on a malheureusement perdu la trace en France !

Marrakech, Khouribga, Cognac et j'en oublie bien d'autre dans les années 50, les T-6 (Harvard, Texan, SNJ...) ont servi en très grand nombre dans l'aéronavale et l'armée de l'air en métropole ou au Maghreb

Décollage du MoonBeam Mc Swine, cet appareil est arrivé trop tard pour participer à la deuxième guerre mondiale, il a servi dans la garde nationale américaine avant d'être versé à l'armée de l'air du Salvador. A partir de 1974, il entame sa nouvelle vie d'avion de collection.

Sur cette vue, le MS 406 apparait bien plus petit que le Spitfire PR XIX (PR pour Photographic Reconnaissance). Notez l'objectif photographique visible en haut à droite du M de l'immatriculation.

Il ne faut pas oublier l'aviation russe avec ce Yak 11 d'aéro retro à Saint Rambert d'albon. Malheureusement son Storch s'est écrasé cet été heureusement sans trop de blessures pour le pilote.

Un des dernier appareil français de la bataille de France en état de vol (même si celui-ci à fait sa carrière en suisse).

Le spitfire PR XIX  F-AZJS est doté d'un moteur Griffon avec un compresseur à deux étages. Son numéro de série est PS890, il a été en service dans la RAF puis dans l'armée de l'air Thaïlandaise entre 1951 et 1954.

Le P-51 tout comme le spitfire bénéficie d'une excellente réputation, c'est son autonomie qui lui a permis de devenir la bête de somme de la chasse américaine durant la deuxième guerre mondiale.

Le F-AZXS appartient à Frédéric Akary depuis 2012. Il est au couleur de l'avion de William « Bill » Whisner du 352th Fighter Squadron, du 487th Fighter Group, les fameux « Blue Nosed Bastard of Bodney », du nom de leur base en Grande-Bretagne début 1945

Après les warbird, un peu de voltige avec ce duo entre Eric Vazeille et bertrand boillot avec respectivement  un cap 222 (exemplaire unique) et un Pitts.

Ce duo apparait assez souvent en meeting. Eric Vazeille champion du monde de voltige en 2000 est désormais entraineur de l'équipe de France de voltige. Bertrand Boillot était leader solo de la patrouille de France en 1998 et 2000).

Il reste encore pas mal de warbirds à découvrir pour mon plus grand plaisir tel que ce FG-1 Corsair basé à Duxford. Seul Corsair en état de vol d'Angleterre, il a participé aux derniers mois de la deuxième guerre mondiale puis à intégré des unités de réserve de l'armée américaine. En 1960, il a été sauvé du ferraillage et acquis en 1986 par le collectionneur  Stephen Grey.

Surprise ! Après avoir entendu au loin le son du Wright R2600, c'est bien l'avenger avec ses deux roues qui apparait sur le taxiway. Les suisses de Lausanne ont fait du très bon boulot avec ce dépannage très rapide !

Pendant que l'avenger va s'aligner, le tonnerre des deux M-88 du Rafale C 119 se déchaine

C'est l'une si ce n'est la dernière démonstration de Tao le présentateur du solo display avant qu'il ne redevienne un "simple" instructeur à l'escadron de transformation Rafale. Je me souvient qu'il y a deux ans au salon du Bourget 2013, j'avais déjà vu son prédécesseur Mickael Brocard effectuer sa dernière démonstrations. Désormais il a quitté l'armée de l'air, le cycle continue... désormais c'est marty qui présente la bête et tao va devenir son coach.

Le Rafale C 119 porte la décoration que le 1/7 Provence avait appliqué lors de sa participation au Tiger meet 2015 qui à eu lieu en mai à Konya en Turquie. Il semble que l'utilisation en démonstration des appareils décorés lors du Tiger meet soit devenu une tradition ce qui est une bonne idée.

Ce tigre vert a été diversement apprécié !

Depuis quelques années ce n'est plus le 1/7 Provence qui est chargé de présenter le rafale en meeting mais l'escadron de transformation 2/92 aquitaine créé en octobre 2010.

En présentation, le Rafale peut encaisser +10.5G et -3.2G.

A l'atterrissage, on distingue à l'avant l'insigne de l'escadrille SPA 162 Tigre qui appartenait auparavant au 1/12 Cambrésis. Cette escadrille va changer à nouveau d'escadron puisque le Lorraine (basé à Al Dafra aux émirats arabes unis) et le provence vont échanger leurs noms, seul la SPA 162 restera en métropole.

Après la présentation du Rafale, c'est au tour de l'avenger mais il n'est pas seul...

Un Zero se place en position de tir derrière l'avenger, heureusement, nous sommes en 2015 et le Zero n'est autre qu'un T-6 maquillé, le F-AZRO d'aero Retro à St Rambert d'Albon.

Le zero vient d'effectuer une passe de tir, il dégage

Dommage, je n'ai jamais vu l'Avenger suisse aux couleurs de l'aéronavale Française qu'il portait au centenaire à Hyères en 2010.

Après l'Avenger, on reste dans le pacifique avec le Corsair de la Fighter Collection dont j'ai déjà parlé. Après le départ du Corsair de Ramon Josa en 2010, la France va prochainement retrouver un Corsair en état de vol, celui des casques de cuir à la Ferté Alais, le F-AZEG arrivé en France en 1986.

Décollage d'un des dernier chasseur à moteur à piston au monde, le Hawker Fury, toujours aussi impressionnant. Il fut en service dans la RAF de 1945 à 1955.

Il a succédé au Tempest, il a d'ailleurs été considéré comme un tempest plus léger. 810 exemplaires de ce chasseur ont été construits, il était équipé d'un moteur Bristol centaurus de 2480ch, à comparer au 990ch du prototype du spitfire en 1934, on mesure la progression importante durant la guerre! Cet exemplaire a été remotorisé avec un Wright R-3350

La Crazy Piper Team nous a gratifié d'un show déjanté !

le Bronco F-AZKM au roulage, il porte les couleurs d'un appareil des Marines américain qui en a possédé jusqu'à 210.

Depuis quelques années, le Bronco de Montélimar n'arbore plus sa livrée originelle de la Luftwaffe mais un camouflage porté durant l'opération Desert Storm en 1991 en Irak par un avion de l'escadron VMO-2 (escadron d'observation), il s'agissait cependant d'OV-10D avec un nez différent.

Décollage de l'AD-4N Skyraider 12143 F-AZDP rescapé d'une collision en plein vol avec un P-51 à Duxford en juillet 2011. Construit pour les USA, il fut livré à l'armée de l'air le 06/02/1960, il fut transféré à l'armée de l'air gabonaise en 1972 avant de retourner en France en 1985 en même temps que l'ancien skyraider d'Aero Retro à St Rambert d'Albon. Il vole depuis régulièrement dans les meeting européens. Il porte la décoration  d'un avion de la VA-176 « Thunderbolt », embarquée sur l’USS Saratoga (dont un des pilotes s'est illustré en abatant un Mig 17 avec son skyraider durant la guerre du Vietnam).

Toujours vaillant, le CAP 231 EX F-HRAL, remis en état de vol en 2011 après son crash en tant que F-GOJB. Il porte à nouveau les couleurs de l'ESMA de Montpellier.

Aux côtés du Bronco de Montélimar, le Skyraider F-AZHK BuNo 127002 est lui aussi un ancien de l'armée de l'air où il était en service de 01/1961 à 01/1972, il a ensuite lui aussi été transféré au gabon jusqu'en 1976.

Les bénévoles de l'association Alizé Marine au petit soin pour le 59

Jean Ivars s'installe aux commandes de Yankee India, le public Nîmois va pouvoir revoir un alizé en vol.

Retour du F-HRAL au parking, il est piloté par Thierry Amar de l'aéroclub de l'Hérault.

Et là, j'ai un gros dilemme, j'ai un alizé qui démarre devant moi, je ne peux pas rater ça ! Mais j'ai aussi un magnifique skyraider qui me fait des passages superbes avec un lumière aux petits oignons ! Donc me voilà a essayer de jongler entre les deux scènes pour essayer de ne rien en perdre !

Skyraider

ou alizé

non skyraider...Après son périple gabonnais, le F-AZHK a rejoint la France en 1992. En 2009, son propriétaire et pilote actuel le rachète. Après une révision complète, l'avion est depuis présenté régulièrement en meeting.

mais quand même l'alizé l'emporte ! Aux ordre du pistard (ou chien Fluo (= ! ), le 59 déploie ses ailes, son envergure ailes dépliées est de 15,6 m, on comprend pourquoi le système d'ailes pliables était indispensable à l'embarquement sur porte-avions

Les paramètres moteurs vérifiés, gouvernes et volets essayés, l'alizé demande l'autorisation pour le roulage et s'apprête à partir en vol.

C'est parti, sur cette vue, on voit bien le train d'atterrissage de l'alizé avec une roue simple à l'avant et des double à l'arrière.

Dormez en paix l'aéronavale veille

et la gendarmerie aussi !

Qui dit aéronavale dit aussi Morane MS 760 Paris bien sûr, avec le seul en état de vol en europe, celui d'Armor Aero Passion basé à Morlaix. Ce Morane Paris est le N°32, il volait dans les années 90 au sein de l'escadrille 57S à Landivisiau. Cet escadrille vole toujours aujourd'hui sur les 7 Falcon 10 Mer.

Avant le vol de la marine, c'est au tour du Hawker Hunter

Cet avion a fait son 1er vol en 1951 et a été construit à environ 2000 exemplaires, une réussite très importante.

Le Hunter est capable d'atteindre 1050 km/h. Sous son nez on distingue les canons Aden de 30mm placés dans des bulbes destinés à assurer la récupération des douilles. Initialement absent des 1ères version ils ont été ajouté car l'éjection des douilles provoquait des dommages sur l'appareil/

Parachute en torche heureusement la piste de Nîmes répond au standard Otan, elle fait 2400m

En bout de piste, l'Alizé attend l'heure de paraitre devant son public.

Et ça y est il décolle, train rentrés puis volets rentrés. Des 87 exemplaires de série seul le 59 vole encore. Il arbore le camouflage appliqué en 1987 sur les alizé. En effet suite aux opérations Olifant au Liban, on a découvert que le précédent camouflage (blanc et bleu) était bien trop visible et rendait l'avion vulnérable.

L'aéronautique navale a utilisée 14 Morane Paris entre juillet 1956 et juin 1997.

Après les anciens, c'est au tour des petits nouveaux de la marine, les Rafale M35 et M42

Le Rafale M42 est tout neuf, il a été livré à la marine le 02/04/2015, le 35 est plus ancien, il date de 2012.

Pendant que les avions rassemblent, les warbirds dont le Fury reviennent de vol.

Et au loin se présente les 4 appareils de l'aéronavale d'hier et d'aujourd'hui

En tête, le 59 sur son terrain, crosse sorte et moteur à fond.

Les Rafale doivent garder de l'incidence pour créer assez de portance à cette vitesse faible pour eux. L'alizé atteint 459 km/h maximum.

Derrière eux le morane paris peut atteindre 650 km/h, il est dans une plage de vitesse plus raisonnable mais la difficulté réside dans la conduite des moteurs marboré qui sont très long à réagir pour voler en patrouille.

Après leurs passages, les appareils se séparent, les rafale s'éloigent et les deux autres restent.

Eclatement

Sur cette vue, on voit bien la trainée noire laissée par le Rolls Royce Dart sur le stabilisateur côté droit uniquement bien sûr. On voit bien sur cette image les deux ballonnets contenant les trains d'atterrissage de l'avion ainsi que les bouées sonores utilisées pour pister les sous marins. 

Dernier passage pour l'avion qui va revenir se poser.

Dommage c'était trop court !

Un équipage d'alizé était composé de trois personnes, un pilote et un navigateur à l'avant et un radariste à l'arrière,  on distingue le hublot de celui ci de taille plus réduite. En effet il pouvait être obturé par des rideau afin de plonger le cockpit dans le noir pour mieux distinguer les échos du scope radar.

Espérons voir le 59 voler encore longtemps.

Pour pouvoir vous aussi y contribuer vous pouvez aider l'association pour laquelle chaque nouvelle saison est un défi !

Après le retour de l'alizé, les Rafales sont maitres du ciel, un seul regret, celui de ne pas avoir vu de super étendard pour lesquels les jours sont malheureusement comptés ! Alors qu'ils viennent d'entamer leur dernier déploiement sur le Charles de Gaulle, il est prévu qu'ils soit retirés du service à l'été 2016 lors de la prochaine indisponibilité du porte avion dont tous les équipements liés au super étendard doivent être démontés.

Le Rafale M42 en vol, il est équipé d'un bidon de 1250 L. Il peut aussi emporter des bidons de 2000L.

Un Rafale en configuration de appontage va survoler l'alizé qui rentre au parking.

Sur cette vue, on voit particulièrement bien le train d'atterrissage avant du Rafale Marine,  beaucoup plus massif que sur les versions B et C. Contrairement aux génération précédentes,  le avion est catapulte par le train avant. Le train avant est dit train sauteur car au terme du catapultage, il restitue le énergie accumulée par l'écrasement de l'amortisseur  avant en se détendant brusquement, donnant à la avion son incidence d'envol.

Après son passage basse vitesse, le pilote remet les gazs.

Sur rafale marine, quasiment tous les marquages sont "basse visibilité", même la cocarde marine (ce qui n'est pas le cas de ceux de la armée de l'air).

Cette image est l'occasion d'avoir une pensée pour les marins du Charles de Gaulle qui sont parti il y a quelques jours pour bombarder les djihadistes de Daesh.

A l'atterrissage, le Rafale utilise beaucoup le Frein aérodynamique.

Ultime démonstration, celle de l'aéronavale clos le meeting. Malheureusement elle a été fortement écourtée du fait de l'arrivée ... en retard d'un Boeing 737 de Ryanair (merci à eux...).

Viens ensuite l'heure des départs. Pour le public qui déjà se presse pour essayer d'éviter les gigantesque bouchons qui s'annoncent... mais aussi bien sûr pour les équipages. Dès l'atterrissage du dernier rafale, les avions enchaînent les décollages pour pouvoir rallier leurs aérodromes d'origine avant la nuit aéronautique.

Décollage du Morane Saulnier MS 733 Alcyon N°154 F-BXJR. Cet appareil date de 1958, il a été restauré à l'aide de pièces de nombreux autres appareils. A noter que cet appareil n'est pas immatriculé en F-AZ.. puisque l'espace air passion d'Angers a réussi à obtenir un certificat de navigabilité pour les avions orphelins moins contraignant.

Ce Stinson SR-8E immatriculé NC16164 est le s/n 9737, il est basé à Cannes. Construit en 1936, restauré en 1991, il obtient le titre de "Great Grand Champion" lors de la compétition de restauration d'avion du rassemblement sun and fun. A noter l'allure inhabituelle de ses ailes.

Mise en route pour le Falcon 50MS de la 24F, 5 ans après le départ des derniers aéronefs de la marine de l'ancienne BAN de Nîmes Garons.

Décollage du MD312 F-AZVS aux couleurs de l'EOM 86 (escadron d'outre mer) Hoggar que l'on peut voir sur le nez. L'appareil rejoint son hangar sur l'aérodrome de Corbas aux ailes anciennes.

Le P-51 F-AZXS est basé depuis 2013 à Avignon, il n'a pas eu beaucoup de chemin à faire.

Départ pour le Corsair de Duxford.

Egalement basé à Avignon, le Rallye 235C F-GLFZ dont j'ai déjà  eu l'occasion de parler dans mon dernier article.

Le tracker 22 a été construit en 1958, il est entré en service à la sécurité civile le 14/06/1987 et a été converti en Turbo Firecat (turbinisé) entre le 10/09/1992 et le 12/06/1993.

Décollage du P51-D de Frédéric Akary sous les dernières lueurs de cette journée d'automne. Ce P-51 a été converti en biplace.

Le Grumman Firecat N°22 porte l'immatriculation F-ZBAA

Sur cette vue on voit bien les spécificités du Falcon 50M, comme le hublot agrandi derrière la porte pour la surveillance maritime et le secours en mer. 

Départ du Falcon 50MS de la 24F. Cette flottille a volée successivement sur Lancaster, Privateer, P-2V7 Neptune, Atlantic Atlantique Xingu et Nord 262 avant de recevoir ses Falcon 50. Elle a entre autre servie en Indochine avec ses Privateer.

L'OV-10B Bronco était une version produite pour la Luftwaffe. 18 exemplaires furent livrés à la fin des années 60 pour servir de remorqueurs de cible. Ils ont été retirés du service au début des années 90, remplacés par des Pilatus PC-9.

Pour l'avenger, pas de retour sur la suisse prévu le soir même puisqu'il va profiter du coucher de soleil pour faire un vol photo au dessus de la Camargue.

Le pélican 45 en route pour Marignane. la saison des deux est terminée, celle de l'entrainement commence.

C'est l'heure de repartir pour la suisse pour le Hunter T Mk68 J-2401 immatriculé HB-RVR. Cet avion acquis par la suisse en 1972 d'occasion appartient à la FMPA: Fondation pour le Maintien, du Patrimoine Aéronautique basé à Lausanne.

Il fait partie des 8 Hunter biplace de la troupe d'aviation Helvétique.

Fin de meeting, l'alizé 48 va retrouver son emplacement en face de la chapelle de la base, nous le laissons au soin du CHAN et nul doute que nous aurons l'occasion de l'observer à nouveau dans quelques années pour le prochain meeting.

Longtemps nous voyons l'avenger tourner au loin et les espoirs de le voir se poser avec cette belle lumière ne ont pas déçus.Après un vol photo, l'avenger revient passer la nuit à Nîmes

Un Zlin 526F Trainer F-HAKZ au coucher de soleil la dernière image de ce superbe meeting. Ce Zlin est aussi l'occasion d'avoir une pensée pour Marc Mathis (alias Léon) qui s'est écrasé au commande d'un prototype d'ULM le 14/11 dernier. Il présentait en effet le Zlin 526 de la ferté alais avec maestria enchainant les passages à basse altitude sur le dos. J'ai eu la chance de le voir une fois en 2014 et j'avais été très impressionné. Toutes mes pensées vont à la familles et aux amis de Marc.

Après cela, il est temps de plier bagages, les bénévoles s'affairent à ranger tout le matériel, les bouchons ont déjà bien régressé et c'est la tête pleine de belles images et de beaux sons que je quitte le terrain de garons. Merci à tout ceux qui ont permis qu'un meeting aérien à Nîmes puisse se faire.

Bonne journée

Baptiste

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