Je vais tacher de vous montrer dans cet article ce qui a pu évoluer depuis le mois d'avril de cette année 2014.
Comme je l'avais annoncé la dernière fois, la construction d'un "hangar" (je met les guillemets car la construction n'est pas complètement en dur même si elle protège efficacement les avions).
Le hangar est situé à l'ancien emplacement du Nord 262 E 60
Voici quelques photos datant du 21 juin alors que les travaux étaient en phase d'achèvement.
Le hangar sud
Le hangar central
Le hangar nord.
Voici le nouvel emplacement du Nord 262
A l'intérieur, le siège pilote qui avait été démonté est revenu à sa place, il est comme neuf !
Début juillet, le falcon a pris possession du nouveau hangar, il attend la suite du remontage.
Début aout le mirage 2000 B N°519 / 5-OW le rejoint pour un remontage suivi d'une petite toilette pour ceux qui n'ont pas
vu son histoire c'est ici.
Fin aout 2014, l'avion est rentré dans le hangar nord, il lui manque encore la tuyère du M-53, sa verrière arrière, une trappe de train d'atterrissage avant ainsi que quelques instrument mais cela devrait être réglé dans les semaines ou les mois qui viennent.
La technologie du mirage 2000 tranche avec celle des autre avions du hangar. Même si sa conception remonte aux années 70, l'électronique à la part belle dans le chasseur.
Le Nord 262 a du coup été chassé a l'extérieur pour l'instant il n'est pas possible de le remettre sous le hangar, espérons que cela soit fait plus tard pour éviter qu'il ne s’abîme !
Après avoir vu le remue ménage qu'il y a eu à l'extérieur des hangars, regardons un peu à l'intérieur, donc comme d'habitude on commence le tour des avions avec cette fois le mystère IV qui progresse régulièrement.
Les bandes rouges après quelques essais ont été repeintes cet été elles doivent encore subir quelques retouches
Le bord d'attaque a lui aussi été repeint.
tout comme les saumon d'ailes
Cette photo prise ce week end (30/08/2014 ) montre les marquages de sauvetage qui viennent d'être refait. Ces marquages étaient destinés aux civiles qui auraient éventuellement eu à porter assistance à un pilote emprisonné dans son cockpit.
Vous pouvez le voir sur cette photo on commence vraiment à être proche d'un avion opérationnel, même si la cocarde doit encore être refaite.
Depuis, l'insigne "mystère IV A" a été repeint sur le nez de l'avion, je n'ai pas encore pu le photographier.
L'appareil est en fin de restauration, en ce moment, les peintres sont beaucoup sollicité sur les différents chantier, une fois ceux ci achevé, ils pourront se concentrer sur de nouveaux chantier comme le T-33 qui attends son heure depuis 2 ans privé de son train d'atterrissage. Bonne nouvelle car il en a maintenant un qui est en cours de restauration ce qui permettra de démarrer le travail dans les prochains mois.
Dans les chantiers qui avancent, il y a également le fouga magister N°124. Si vous vous rappelez des tests de polissage étaient en cours.
Début mai 2014, on commence par un des bidon.
Puis un bout d'aile.
On voit clairement la différence obtenue avec pas mal d'huile de coude m'a t-on dit!
Ici le fuselage tel qu'il était le 17/05 alors que l'aile était finie.
Le 21/06, un mois plus tard, la plupart du fuselage avait été faite.
Le 06/07, capotage moteur remonté, aérofrein sorti, verrière démasquée,
Le 30/08, l'appareil est tout beau, lui aussi est en phase de restauration, c'est l'un des plus ancien chantier de l'association puisqu'il est arrivé à Corbas avant même qu'EALC n'existe.
Pour comparer voici une photo prise en février, vous pouvez constater l'ampleur de l'amélioration !
Sur l'étendard IV M, présenté au catapultage
L'élingue qui avait été mise en place est maintenant peinte.
Le hold back a également été mis en place.
Ici la fixation sur l'avion.
Le Ms 733 a récupéré ses ailerons encore une pièce de moins à trouver !
Côté Jaguar, ils sont là depuis 4 ans maintenant et près de 10 ans après le dernier vol ils font toujours l'admiration des visiteurs.
Sur le jaguar A, le cockpit qui avait à son arrivée quelques "trous" est maintenant complet.
Mieux, il y a peu, un siège éjectable a été remis en place. Si je ne me trompe pas un Martin Baker Mk4
un autre cockpit s'est complété et là, c'est encore mieux, puisque c'est du mirage IV qu'il s'agit. A son arrivée, on n'imaginait pas pouvoir reconstituer un cockpit présentable puis petit à petit les instrument sont réapparut mais la manettes des gazs semblait introuvable. C'est maintenant chose faite puisque le Bravo alpha en a maintenant une. Par ailleurs il a également récupéré un siège éjectable (pour l'instant seulement à l'avant).
La manette des gaz du mirage IV ne ressemble pas à celle des autres mirage produit en série.
Côté muséographie, une perche de mirage IV permet de mieux expliquer les spécificités du ravitaillement en vol.
Le matériel d'interprétation photo permet d'expliquer la reco à l'ancienne telle qu'elle était pratiquée jusqu'il y a encore quelques mois par les derniers mirage F-1CR du 2/33 savoie.
Cela permet de faire la transition vers le mirage III R.
Tout d'abord, le 02 dont la restauration a avancée, même si ce n'est pas très visible sur ces photos.
Quelques trappes du nez ouverte permettent d'y passer l'appareil photo.
Le 02 étant un avion d'essai on retrouve donc des boitier orange du CEV.
Mais j'ai gardé le meilleur pour la fin, le mirage III R 335, pour mémoire voici l'avion a son arrivée depuis Cazaux en 2010
Puis quelques mois plus tard au début de sa restauration.
Et le voici maintenant, sa restauration achevée. Alors que le 2/33 a eu son clap de fin en juillet dernier, à Corbas, le 335 arbore désormais la mouette du Savoie dernier représentant de la reco à l'ancienne. Cet escadron qui été en son temps celui d'Antoine de St Exupery sera toujours présent dans ce petit coin de région lyonnaise malgré sa dissolution récente.
a noter que l'insigne de la SAL 6, la mouette rhénane n'est pas tout à fait le même que celui des mirage F-1 CR puisque en plus on peut voir le drapeau savoyard sur la dérive.
Le code 33-NC a bien sûr été porté par le 335 à l'époque où il volait sur la BA 124 de Strasbourg qui fut le fief de la reconnaissance française jusqu'en 1994.
Avouez qu'il a de l'allure ! (son amortisseur avant doit encore être regonflé.
Vue de face le mirage dévoile sa silhouette agressive.
Une tuyère a aussi réintégré le croupion du mirage
Comme d'habitude les moindres marquages ont été refaits.
Voilà pour aujourd'hui, je suis déjà un peu plus à jour ! La semaine prochaine, la suite de l'histoire des jaguar Français.
Salut Baptiste
RépondreSupprimerAs-tu des nouvelles du Nord 2200?
Merci pour le reportage.
A+